Votre prochain consultant s’appellera t-il Nelson ?

Désormais, l’analyse de données peut être confiée de manière aussi efficiente à une solution d’entreprise augmentée à l’intelligence artificielle qu’à une personne en chair et en os.

De plus en plus de start-up mettent en place dès leur création des process intégrant l’intelligence artificielle pour planifier leur développement ou déterminer la viabilité de leur business plan. Des actions pour lesquelles les grands groupes ont davantage tendance à solliciter les consultants externes et les cabinets de conseil. Mais la donne est en train de changer. Et vous, oseriez-vous faire confiance à l’intelligence artificielle ?

Si l’on me demandait de définir ce que j’attends d’un consultant, voici ce que je répondrais : il doit apporter une expertise, une analyse et des solutions disruptives à une problématique donnée. Le tout afin de simplifier la prise de décisions stratégiques.

Or, avec le développement des technologies numériques, 2,5 trillions d’octets de données sont engendrés chaque jour dans le monde*. Dès lors, difficile d’imaginer une intelligence humaine capable d’analyser de telles quantités de data. La tâche d’un consultant est donc de plus en plus complexe.  Voilà pourquoi, depuis quelques années déjà, l’intelligence artificielle bouscule l’expertise humaine en entreprise.

Mieux qu’un consultant en chair et en os ? 

Désormais, l’analyse de données peut être confiée de manière aussi efficiente à une solution d’entreprise augmentée à l’intelligence artificielle qu’à une personne en chair et en os. J’en ai moi-même fait l’expérience.  Prenons l’exemple de Power BI, une solution de business intelligence développée par Microsoft pour permettre aux entreprises d’analyser et de visualiser les données en provenance de sources multiples. En matière d’analyse de données, Power BI est déjà devenu indispensable pour moi. L’essentiel dans ce domaine, c’est justement de pouvoir transformer toutes les données en informations exploitables pour l’entreprise. Power BI remplit ce rôle avec plus d’acuité qu’un data analyst. Surtout, il me permet de partager de façon sécurisée les informations dégagées par le biais de ces analyses sous la forme de tableaux de bord à tous mes collaborateurs. Dès lors, le gain, aussi bien en termes d’acuité décisionnelle que de rapidité d’exécution, est énorme.

Ne plus manquer d’opportunités   

Certaines solutions ou applications augmentées à l’intelligence artificielle vont même plus loin. Elles sont sur le point d’engendrer une véritable révolution.  C’est notamment le cas de Nelson. Qui ? Derrière ce prénom, se cache un assistant stratégique digital créé par une startup française. Son créateur, Gaëtan Barral est parti d’un constat simple : "la stratégie en entreprise est trop souvent guidée par l’intuition. Et l’entreprise passe à côté d’opportunités ". La promesse de Nelson ? Réparer cette erreur et aider les chefs d’entreprise à mieux repérer des opportunités de croissance grâce à son IA, entièrement personnalisable et adaptable aux besoins des utilisateurs. Nelson offre un autre avantage indiscutable : son temps efficace largement supérieur. Terminées les présentations PowerPoint interminables et les réunions où un consultant mal à l’aise doit pointer avec tact les problèmes de son client.

Nelson, ce collègue qui vous veut du bien ?    

De là à imaginer que demain tous les consultants s’appelleront Nelson ? Pas si vite ! Son créateur l’admet lui-même : "l'intelligence artificielle n'a pas, pour l'instant, la force d'entraînement et la créativité d'un consultant aguerri". Surtout, l’intelligence artificielle apporte avec elle son lot de fantasmes et de craintes, notamment chez les consultants les plus seniors. Pour autant, Il est nécessaire de combattre cette résistance au changement. Les consultants doivent comprendre que l’intelligence artificielle n’est pas un concurrent mais un point d’appui. Des leviers tels que la formation, la culture d’entreprise sont idéaux pour faire passer le message. L’intelligence artificielle n’est pas un surhomme mais bel et bien un biais qui doit nous servir à améliorer efficacement notre manière de travailler.

En somme, Nelson ne va pas prendre votre emploi. En revanche, il deviendra sans doute votre collègue préféré !

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