E-Commerce
3 questions à ... Thomas Chatillon (Maximiles)
Le programme de fidélisation Maximiles vient de lever 60 millions de francs. Thomas Chatillon, le directeur général de la société tire un premier bilan à l'aube du déploiement européen du site. --> (Vendredi 8 septembre 2000)
         

Le programme de fidélisation en ligne, Maximiles, vient de finaliser un second tour de table de 60 millions de francs. Sofinnova, Innovacom et CIC Capital Développement, déjà présents lors de la première levée de fonds de 15 millions (en décembre dernier), ont participé à hauteur de 20 millions de francs. Les 40 millions restants ont été injectés par la SPEF (Banques Populaires), la société belge d'investissement GIMV et Emmanuel Brizard, le PDG-fondateur de Netvalue. Thomas Chatillon, le directeur général et co-fondateur du site, fait le point sur les six premiers mois de l'entreprise et ses différents projets de développement.

JDNet - Quel jugement portez-vous sur les six premiers mois d'existence de Maximiles ?
Thomas Chatillon : Je pense que nous avons réussi le tour de force de proposer un programme de fidélisation vivant, grâce à ses 30 partenaires (parmi lesquels Eden planet, Europcar, France MP3, Ticketnet, WorldMarechal, Toobo...). 38 millions de "Maximiles" ont été distribués depuis avril. Et au total, 1.900 cadeaux ont déjà été échangés. Nous sommes en phase avec nos prévisions, même si cela ne veut pas dire qu'il faille relâcher nos efforts. Nous avons des bonnes retombées de la part des marchands. Certains "s'approprient" le programme, comme Abcool.com qui organise des opérations sur son site avec des Maximiles à la clé. Et dans l'ensemble, les réactions sont positives. iFrance, par exemple, nous a indiqué qu'en août, les ouvertures de comptes (qui sont rémunérées en "Maximiles" ) ont conservé le rythme du mois de juillet, alors qu'une baisse de 35% à 40% était prévisible. Enfin, les six premiers mois de la société se sont également accompagnés du développement de la concurrence. Deux gros acteurs sont apparus : Beenz et Webmiles. Mais pour l'heure, nous restons confiants et attendons toujours 20 millions de francs de chiffre d'affaires pour la fin de l'année.

JDNet - Les investisseurs sont aujourd'hui plus difficiles à convaincre. Avez-vous rencontré des difficultés spécifiques pour lever des fonds ?
Thomas Chatillon : Non, pas vraiment. Nous avons commencé notre "roadshow" au tout début du mois de juin. Cela nous a donc pris trois mois. Nous avons identifié assez rapidement nos investisseurs (trois des six ont déjà participé à la première levée). Les négociations ont été plus difficiles. C'est normal car cela porte sur une somme d'argent assez importante. Mais tout s'est bien passé. Il faut dire que nous sommes prudents. Nous ne misons pas sur une internationalisation débridée. Nous tenons d'abord à conforter nos positions et à avancer progressivement.

JDNet - Quels sont justement les différents projets de Maximiles ?
Thomas Chatillon : En ce qui concerne l'international, nous ouvrons une filiale en Espagne le 14 septembre. 7 personnes vont travailler sur place. Le site va compter 10 partenaires dès son démarrage et une vingtaine d'autres sont déjà dans les cartons. Nous devrions ensuite couvrir le Bénélux, avant de nous attaquer à l'Angleterre et à l'Italie. Mais ces dernières ouvertures passeront certainement par des accords stratégiques avec des acteurs de l'Internet déjà en place. Nous ne pouvons pas ouvrir 6 pays différents en même temps, sans compter le coût que cela représente en terme de ressources humaines. Mais nous ne perdons pas la France de vue. Six mois d'existence, c'est certes beaucoup sur le Web, mais c'est quand même bien peu. Il nous faut recruter de nouveaux membres, acquérir de nouveaux partenaires. Nous en attendons 80 à 100 d'ici à la fin de l'année. Autre projet : le mise d'un place d'un programme Maximiles Pro, qui fonctionnera exactement comme Maximiles, mais qui concernera des sites BtoB et des market places. Les internautes pourront bénéficier d'un même compte valable sur les deux sites. Quelques partenaires BtoB vont très bientôt apparaître sur Maximiles, et dès que nous en aurons un nombre suffisant, ils intègreront l'URL dédié. A priori, au début du mois d'octobre. Nous comptons également sur le développement d'activités en BtoB : nous disposons d'une technologie propre et d'une parfaite gestion de l'aspect marketing. Nous allons donc proposer aux sites d'acquérir soit la technologie pure, soit l'intégralité de nos compétences. Ceci s'adresse aux sites qui ne souhaitent pas intégrer un programme de fidélisation mutualisé. Nous pensons, qu'à terme, ces activités pourraient représenter 30 % de notre chiffre d'affaires.

[Laurence Matuchet, JDNet]
 
 
  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Chaine Parlementaire Public Sénat | Michael Page Interim | 1000MERCIS | Mediabrands | Michael Page International
 
 
 

Dossiers

Marketing viral

Comment transformer l'internaute en vecteur de promotion ? Dossier

Ergonomie

Meilleures pratiques et analyses de sites. Dossier

Annuaires

Sociétés high-tech

Plus de 10 000 entreprises de l'Internet et des NTIC. Dossier

Prestataires

Plus de 5 500 prestataires dans les NTIC. Dossier

Tous les annuaires
 
 

Sondage

Ce qui vous a le plus embêté avec le bug de Google :

Tous les sondages