Un mois à peine après
avoir créer son pôle ventes Internationales,
Real Média
annonce la réorganisation complète de son pôle
régie. Depuis la création de la branche française,
il y a trois ans, le pôle commercial de la régie
était organisé par secteurs d'activité.
Selon Pierre Boulet, son PDG, "dans un premier temps,
il nous a fallu éduquer et accompagner les annonceurs
dans leur stratégie publicitaire en ligne. Il y a désormais
des agences qui maîtrisent parfaitement le marché.
Nous allons donc désormais travailler dans une logique
de proximité vis à vis de ces agences pour leur
apporter à la fois notre créativité et
notre expertise. Ainsi, notre équipe commerciale ne
sera plus structurée par secteurs industriels, mais
par agences". Pour l'anecdote, on notera que DoubleClick,
le premier concurrent de Real Media à l'échelle
internationale, a opéré la réorganisation
inverse au printemps dernier (Lire l'article
du JDNet du 29/03/00).
Real Média qui assure
en France la régie d'une cinquantaine de sites sur
le marché français, parmi lesquels Excite, le
réseau de la PQR Web 66 ou Canoe, commercialise également,
via son pôle International quelques grandes références
(New-York Times, Bloomberg, El Pais...). Le groupe vient également
de signer la commercialisation des sites Sony Music pour l'Europe.
Comme la plupart des acteurs
du marché de la publicité en ligne, Real Media,
cherche à développer des formes de communication
innovantes. La régie commercialise par exemple une
opération spéciale qui débutera un mois
avant Noël consistant dans la présence d'un pop-up
sur les pages d'accueil des principaux réservoirs d'audience
du réseau. Le pop-up prendra la forme d'un sapin dans
lequel seront placés des cadeaux et lorsque l'internaute
survolera le cadeau avec sa souris, il verra apparaître
l'offre spéciale d'un annonceur. L'opération
sera commercialisée sous forme forfaitaire pour un
coût de 150.000 francs par partenaire, à raison
d'un partenaire exclusif par secteur pour un maximum de 6
à 10 partenaires au total. "C'est
avec ce type de créativité que nous comptons
contribuer au développement du marché, explique
Pierre Boulet. Nous connaissons bien ce dernier et nous connaissons
bien également les métiers de nos annonceurs.
Nous devons leur permettre d'accéder à ces formes
de communication innovante."
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