Faciliter
l'accès et la qualité de l'information, lever
les freins à l'achat et fidéliser en apportant
du service, tels sont les facteurs à l'origine de l'apparition
d'un "web call back" sur le site de BlackOrange.
Accessible uniquement aux professionnels pendant toute la
phase de test, ce service devrait être étendu,
mais pas avant janvier, à l'ensemble du site. "Nous
avons volontairement restreint l'accès à cette
fonctionnalité, précise Guillaume de Lacroix,
directeur marketing de BlackOrange. Le temps pour nous de
vérifier si l'outil est rentable et remplit bien sa
fonction". Plus largement accessible, il aurait davantage
été utilisé par les internautes pour
tester l'outil et non pour demander de l'information.
Bien qu'ayant
entâmé depuis longtemps une réflexion
sur la mise en place d'un "web call center", BlackOrange
n'avait jamais finalisé le projet. "Les frais
d'installation et de développement étaient trop
élevés" avoue Guillaume de Lacroix. "Nous
avons testé plusieurs technologies et opter finalement
pour la mise en place d'un "web call back" en marque
blanche, via un partenariat avec la société
Linkeo". Moins cher,
puisque le coût d'un tel dispositif est de zéro
franc, cette solution comprend également la maintenance
et l'évolution du service, toutes deux assurées
par Linkeo. Elle peut être également couplée
avec la base de données clients du site. Ce qui permet
certes de l'enrichir, mais aussi de connaître instantanément
l'historique des commandes de ce client. Les réponses
apportées par téléphone à l'internaute
sont ainsi plus adaptées à son profil et à
son niveau de connaissance du site. Autre avantage, du moins
dans un premier temps, BlackOrange ne paie ce service qu'en
fonction de son utilisation. Les frais de communication avec
les internautes, ainsi que ceux avec linkeo sont entièrement
à ses frais. D'où l'importance des contacts
utiles pour rentabiliser un tel dispositif ! En moyenne, BlackOrange
estime que pour l'instant seul 5 à 10 % des internautes
utilisent cette fonctionnalité. Mais qu'en sera-t-il
demain?
L'information
recueillie par le biais du "web call center" ou
le volume d'achat supplémentaire doivent donc être
significatifs. Pour BlackOrange, l'objectif d'un tel outil
est clairement de finaliser des ventes qui ne l'auraient pas
été sans répondre aux clients. La plupart
des questions posées concernent en effet la recherche
d'un logiciel, des éclaircissement sur les clauses
de licences ou les conditions de paiment. "Ces questions
peuvent également être posées par e-mail,
mais le "web call center" permet une plus grande
spontanéité. Même chose pour le numéro
vert." L'internaute a juste à saisir son numéro
de téléphone et son nom pour être rappelé
immédiatement par un des experts de BlackOrange. "Il
n'est d'ailleurs pas question d'externaliser cette fonction,
affirme Guillaume de Lacroix. Le contact avec la clientèle
nous permet d'accéder directement aux questions que
se posent les utilisateurs et d'en savoir un peu plus sur
eux." Pour l'instant, seules deux à trois personnes
sont affectées à ce services. Mais, il devrait
prendre de l'ampleur. Le site BlackOrange annonce pour l'année
2000, un chiffre d'affaires de 25 millions de francs et 300
commandes/jour sur ce dernier trimestre.
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