Le marché attendait de
bons chiffres pour les investissements publicitaires sur Internet
en 2000, malgré le ralentissement de la fin de l'année:
entre 900 millions et 1 milliard de francs. C'est en réalité
un chiffre nettement supérieur que viennent de publier
l'IAB
et PricewaterhouseCoopers : 1,209 milliard d'investissement
net, soit plus que le marché du cinéma, qui
se situe à moins d'1 milliard d'investissement, brut
cette fois, pour la même année.
Au premier
semestre, les investissements nets ont représenté
462 millions de francs (Lire l'article
du JDNet du 18/10/00). Le second semestre s'est révélé
meilleur, le tassement du mois d'octobre ayant été
compensé par la reprise des mois de novembre et décembre.
Alors
que le premier trimestre 2001 est le théâtre
d'un net ralentissement du marché publicitaire, le
bilan 2000 est "une excellente nouvelle pour le marché,
affirme Jean-Pierre
Levieux, président de l'IAB France. Elle illustre
le décalage entre ce que pensent percevoir les analystes
du marché et la réalité des investissements."
L'étude
des chiffres de l'année 2000 montre que le marché
publicitaire en ligne est touché pendant l'été
par un ralentissement aussi marqué que sur les autres
médias. L'année 2000 a également vu le
CPM (coût par mille) jouer le rôle de standard
de référence pour la commercialisation de l'espace
publicitaire en ligne, avec 92,6% des investissements, contre
6,8% sous forme de rémunération mixte (CPM+performance)
et 0,6% pour la vente au résultat (essentiellement
au taux de clic).
Les
principales formes de publicité en ligne
|
Part en
2000
|
Rappel
1999
|
Bandeaux
|
76,7 %
|
87%
|
Sponsoring |
12,6 %
|
10%
|
Emailing,
publi-rédactionnel... |
10,7%
|
2%
|
Sources:
IAB France
La
bannière conserve sa position de premier support
pour la communication en ligne mais on note la progression
du sponsoring et surtout des autres formes de communication
en ligne, comme l'e-mailing, le publi-rédactionnel
et la co-production de contenu. "Nous voyons les formes
de communication se diversifier en fonction des problématiques
des annonceurs, estime Jean-Pierre Levieux. La diversité
de ces formats permet de répondre de mieux en mieux
aux besoins de l'éditeur, qu'il s'agisse pour lui
de faire de l'image, de recruter des visiteurs ou des clients."
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