Emploi
Les ex-Supélec raniment la flamme de l'e-business
L'école d'ingénieurs, réputée pour former de brillants techniciens, promeut aussi la création d'entreprises high-tech. --> (Jeudi 7 juin 2001)
         

L'Amicale des anciens élèves de Supélec organisait mardi soir à Paris ses deuxièmes rencontres professionnelles "Jeunes Entreprises et e-business". Réunissant plus de 200 anciens de l'Ecole supérieure d'électricité ainsi qu'une quinzaine d'étudiants actuels, cette rencontre a permis à 35 entreprises fondées ou co-fondées par des ingénieurs de l'école de se présenter aux autres anciens, membres de l'amicale.

"Supélec forme des ingénieurs réputés pour leur compétence technique poussée, mais l'école attache également une importance croissante à la création d'entreprises innovantes", explique Pascal Morand (Supélec.85), président des groupes professionnels de l'association et organisateur de la soirée. Même si le fondement de l'enseignement de l'école reste technique, Supélec a notamment créé un module à destination des futurs entrepreneurs qui s'ajoute au tronc commun imposé à l'ensemble des élèves ingénieurs de l'école. "Depuis la création de ce module, le nombre de ses inscrits ne cesse de croître alors que cette formation supplémentaire s'ajoute à un cursus déjà lourd, explique Pascal Morand. Il s'agit d'une illustration du degré de motivation des élèves de l'école pour créer leur entreprise."

Parmi les créateurs venus faire partager leur expérience on note par exemple Jean-Baptiste Rudelle le fondateur de Kiwee (supélec 91) ou encore Bananalotto dont le fondateur Guillaume Multrier qui ne pouvait être présent était représenté. Ces deux chefs d'entreprise figurent d'ailleurs dans le dernier Palmarès des Net 20 du JDNet. Jean-Luc Rivoire (supélec 93), fondateur de l'incubateur Tocamak était lui venu apporter son expérience.

La première partie de ces rencontres a permis à la trentaine d'entrepreneurs présents de présenter leurs activités à la communauté des anciens mais également de leur faire connaître leurs projets de recrutement et leurs éventuels besoin de financement. "Il faut savoir que de nombreux ingénieurs Supélec sont présents dans le trading et les sociétés financières de capital-risque ou non, car leurs compétences dans les algorithmes mathématiques sont très recherchées par ce secteur." Une vingtaine de sociétés d'investissement étaient ainsi représentées hier.

La deuxième partie de cette rencontre a pris la forme d'une conférence animée par notamment par Robert Salmon, ancien vice-président de L'Oréal, Jean-Luc Rivoire de Tocamak, Bernard Blais de Virtual Computer et Bernard Dufau, ex-président d'IBM France Les problématiques abordées par les participants sont allées de l'identification des modèles économiques d'avenir à un débat sur la question de savoir s'il l'on pouvait ou non faire confiance aux investisseurs à la lumière de la crise actuelle dans le secteur des NTIC.

Supélec organisera le 26 juin prochain sur son campus une journée de rencontres au cours de laquelle des gestionnaires de fonds d'amorçage rencontreront des créateurs d'entreprise diplômés de Supélec. Il s'agira cette fois d'une rencontre organisée par l'école elle-même et l'association Finance et technologie.

[Fabien Claire, JDNet]
 
 
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