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Bananalotto s'essaie au payant, via le téléphone
Les sites de lotterie gratuite cherchent actuellement à diversifier leurs sources de revenu grâce à la télématique... et au détriment des joueurs. Bananalotto n' échappe pas à la règle. --> (Lundi 9 juillet 2001)
         
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Le site de loterie Bananalotto.fr vient de lancer une offre de loterie téléphonique fonctionnant selon le principe Audiotel de la surfacturation de l'appel: celui-ci est taxé à hauteur de 2,21 francs la minute et pour ce prix, le joueur bénéficie de la même offre que l'internaute, le principe de jeu et les probabilités de gain étant les mêmes sur les deux supports. Chez Bananalotto, on précise que l'appel est remboursé sur simple demande, ce qui permet de respecter les obligations légales en la matière. Mais on reconnait aussi que le taux de demande de remboursement est très faible.

Les utilisateurs de Bananalotto ont été informés de cette innovation par mail. Mais à terme, l'objectif est de toucher un public non internaute et pour cela, une campagne de promotion offline (radio et presse) est envisagée. S'il admet que le modèle des loteries gratuites aux gains potentiels élevés, associées à un réseau libre et gratuit, tend à s'estomper, Christophe Cousin, le directeur marketing de Bananalotto précise que le maître mot de cette opération est la diversification. "Nous avons depuis longtemps à l'esprit que toutes les sources doivent être exploitées, affirme-t-il. Notre objectif étant toujours de fournir à nos clients des bases de données affinées pour des opérations marketing de plus en plus complexes. Si le support téléphonique peut y contribuer, alors tant mieux."

Reste à savoir si la collecte de données, relativement aisée sur un site Internet, sera aussi productive par téléphone. "Un délai d'apprentissage est nécessaire", convient-on chez Bananalotto, pour réussir à bien maîtriser ce support. Techniquement, "l'opération n'est pas trop lourde" en raison d'une architecture préexistante. "Nous utilisons simplement un hébergeur différent pour cette activité", précise Christophe Cousin. Sur le plan financier et les prévisions de trafic, Bananalotto reste très prudent, arguant que "beaucoup d'éditeurs ont par le passé fait des prévisions hasardeuses basées sur des espoirs infondés". L'accent est mis sur le long terme. L'équipe française de 40 personnes reste stable pour le moment et évoluera en fonction de du succès de l'offre de collecte de données pour le compte de tiers.

[Rédaction, JDNet]
 
 
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