E-Commerce
Webavantages se voit dans le vert au deuxième semestre
Le programme de fidélisation, qui se veut plutôt "apporteur d'affaires", génère 150 000 francs de CA par mois. --> (Mercredi 18 juillet 2001)
         

Plus qu'un programme de fidélisation, Webavantages revendique l'appellation "programme de fidélité pour l'internaute". Subtil ? Si celui-ci gagne des points qu'il peut ensuite échanger contre des cadeaux dans la boutique du site webavantages.com ou contre un chèque de 150 francs à partir de 1.500 points, l'objectif de ces dispositifs est moins de fidéliser l'internaute aux sites partenaires que de les fidéliser à Webavantages. "Nous ne revendiquons pas cette notion de fidélisation, précise Thierry Gilmaire, directeur associé de la société. Nous sommes plutôt un apporteur d'affaires qui se rémunère grâce à un système d'affiliation". Un mode de fonctionnement qui permet à Webavantages de toucher des sites qui peuvent être concurrents et d'offrir à l'internaute la possibilité d'avoir un gain de points plus large. Aujourd'hui, le site compte 30 partenaires marchands, parmi lesquels Cdiscount, Alapage, Père-Noël, LDLC, BlackOrange, Marcopoly et Go voyages. Depuis trois mois, il a également intégré à ce portefeuille des sites non marchands comme Télé2 ou Distrigame.

En tant qu'affilié de sites marchands d'importance, Webavantages se rémunère au trafic qu'il leur apporte et au taux de transformation. Actuellement, la base d'internautes de Webavantages est d'environ 100 000 personnes acquise grâce à un réseau de 400 affiliés. "Sur cet ensemble, 70% sont actifs, estime Thierry Gilmaire. C'est-à-dire qu'ils achètent, surfent et jouent beaucoup". Ce sont pour l'essentiel des hommes (59%) et des jeunes : 37% d'entre eux ont entre 18 et 25 ans et 35% entre 26 et 35 ans. Pour qualifier son trafic, Webavantages dispose d'une galerie sur laquelle paraît l'offre des marchands et le nombre de points qu'elle permet de gagner. La mise en avant des sociétés elles-mêmes permet également de draîner du trafic. Pour le directeur associé, si le nombre de points à gagner peut être un facteur incitatif à l'achat, la qualité de l'offre, de la promotion et plus largement du service offert par le marchand compte davantage. Avec ce système, Webavantages revendique un taux de transformation de 15% pour les produits culturels et de 4% pour les articles informatiques.

Le site a deux sources de revenus. La visite, qu'il facture entre 3 et 5 francs en fonction du secteur et qui génère une grande partie des ressources du site. Et les commissions sur les ventes qui oscillent entre 2% (pour le voyage) et 10%. La moitié de cette commission est d'ailleurs reversée sous forme de points à l'internaute. Le premier cadeau est accessible avec 200 points soit 20 francs. Comme la reversion moyenne se situe autour de 2,5%, l'internaute doit acheter pour 1.000 francs sur les sites partenaires. Autre possibilité, la visite de site qui permet à elle seule d'accumuler 160 points. Actuellement, le nombre de points émis est de 3,2 millions pour 600.000 échangés.

Pour 2001, la société table sur 150.000 francs de chiffre d'affaires par mois. Un résultat déjà suffisant pour permettre à la société qui emploie 5 personnes, d'atteindre l'équilibre d'exploitation. Elle table sur un cash flow positif d'ici le deuxième semestre 2001. La start-up qui revendique 6.000 visiteurs uniques par jour, avait effectué un levée de fond de 5 millions de francs début 2000 (lire l'article du JDNet du 5 juin 2000). 45% de son capital de 720.000 euros est entre les mains des fondateurs Bertrand Jouffroy et Thierry Gilmaire, 35% appartient à des business angels et 20% à des investisseurs insitutionnels.

[Anne-Laure Béranger, JDNet]
 
 
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