E-Commerce
Alafolie et ses investisseurs divorcent
3i, Atlas et Europ@web, qui avaient investi près de 100 millions de francs dans le site de mariage l'an dernier, ont préféré quitter le navire en revendant leur part aux fondateurs. --> (Jeudi 22 novembre 2001)
         

Les investisseurs n'aiment plus Alafolie. Choyé l'an dernier, grâce à deux tours de table d'un montant total de 107 millions de francs (lire l'article JDNet du 10/07/01), le site d'organisation de mariage en ligne voit désormais son avenir sérieusement compromis. Pierre Bonelli, son président, a ainsi confirmé qu'il avait été lâché par ses investisseurs, à savoir la holding Internet de Bernard Arnault, Europ@web, ainsi que Atlas Venture et 3i. Une information révélée dans l'édition de mardi du Digital Business Globe.

Ces trois investisseurs ont donc préféré inscrire une perte sèche dans leurs comptes plutôt que de poursuivre l'aventure. Ils auraient ainsi revendu leur part aux fondateurs d'Alafolie, même si Pierre Bonelli se refuse à dévoiler les termes de l'accord financier. Le prix serait en tout cas minime par rapport à l'investissement initial des trois actionnaires. Selon le président d'Alafolie, ce revirement serait notamment la conséquence de l'effondrement des valorisations des dotcoms depuis un an.

"A partir du moment où les valorisations des sociétés comme la nôtre ne retrouveront jamais les niveaux de l'an dernier, il n'est plus intéressant pour les investisseurs de rester dans le capital" avance Pierre Bonelli. Outre ce problème conjoncturel, la société a surtout eu du mal à tenir les prévisions de son business plan, sur un marché peu évident sur Internet. Même si le président d'Alafolie reste persuadé que "les sources de revenus existent".

La suite s'avère donc difficile pour les fondateurs, qui avouent "réfléchir à une nouvelle stratégie" voire à "changer le coeur de métier de l'entreprise". "On est à la croisée des chemins" lâche ainsi l'ancien secrétaire général de TF1. Pour l'instant Alafolie conserverait son partenariat avec Les Galeries Lafayettes, et opérerait toujours le site LafayetteMarriage.com. En revanche, le bimestriel Alafolie Magazine, né du rachat de Oui Magazine l'an dernier, pourrait être cédé. La société, qui a fermé ses filiales en Allemagne et en Italie en cours d'année, a également réduit ses effectifs et n'emploie plus que 26 personnes.

[Jérôme Batteau, JDNet]
 
 
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