Bien qu'étant accessible
aux particuliers, Teleleurs.fr cherche essentiellement
à répondre aux demandes des clients professionnels
du deuxième réseau de transmission florale
en France derrière Interflora. Aujourd'hui, Téléfleurs
permet aux sociétaires, aux clients fidèles
ou aux salariés d'entreprises comme la Camif,
l'AGPM ou Cetelem, ainsi qu'aux abonnés du programme
de fidélisation d'Air France ou de Club Internet,
d'accéder directement à son site et à
un catalogue privatif donnant droit à des tarifs
privilégiés. "Internet s'est imposé
sur ce marché, car il est difficile à
un fleuriste dont le chiffre d'affaires oscille entre
800.000 et 1 million de francs de proposer des tarifs
préférentiels aux entreprises", déclare
Christine Soriteau, responsable de communication du
réseau. Actuellement, le Club Camif représente
14% des activités
de Téléfleurs sur Internet.
Le
site, lancé en mai 2001 et développé
par Sopra Groupe, propose en moyenne 300 à 320
bouquets. Le client peut notamment choisir, dans une
liste établie en fonction du lieu d'habitation,
du destinataire et des dates de fermeture des 4.400
magasins du réseau, le fleuriste qui confectionnera
et livrera le bouquet (en général quatre
heures après la commande). Téléfleurs
permet aussi aux fleuristes de transmettre les commandes
et d'être informés sur l'actualité
du réseau : selon Christine Soriteau, "la
part des fleuristes du réseau équipés
d'ordinateurs atteint 24%".
Pourtant, Téléfleurs
n'essaye pas de faire d'Internet son principal canal
de commande. D'ailleurs, si le panier moyen est plus
élevé sur le site qu'en magasin (45,7
euros contre 39,6 euros), les commandes en ligne sont
encore en nombre limité : 1.200 entre mai 2001
et fin janvier 2002, annonce la direction, alors que
Telefleurs a enregistré 380.000 à 400.000
commandes au total en 2001. Quant au trafic, il atteint
3.000 cessions par mois selon la direction.
Moins connue qu'Interflora,
l'enseigne est il
est vrai demeurée assez discrètre sur
Internet, si ce n'est une campagne sur Liberation.fr
et Aufeminin.com en août 2001. Une discrétion
que l'enseigne pourrait abandonner à l'occasion
de la fête des mères cette année,
cet événement générant traditionnellement
20% du chiffre d'affaires annuel de la société.
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