Spécialiste des solutions
technologiques en ASP dédiées au marketing
direct par e-mail, Edatis vient de publier les principaux
résultats de son observatoire de l'e-mailing.
Ce tableau de bord agrége depuis novembre 2001,
les principales tendances des campagnes de recrutement
et de fidélisation mises en place par les annonceurs,
les agences ou les loueurs d'adresses qui utilisent
les solutions du prestataire. "Avec
cet observatoire, notre objectif est de rendre le plus
transparent possible toutes les étapes d'une
campagne d'e-mailing, explique Didier Parisot, responsable
marketing d'Edatis, afin que les annonceurs puissent
évaluer ce qui leur en coûte, ce qu'ils
peuvent en attendre et comment ils peuvent améliorer
leurs résultats."
Premier
enseignement de cet observatoire : les origines des
coûts cachés en e-mailing. Ceux-ci proviennent
essentiellement des adresses payées par l'annonceur
mais dont le rendement sera nul, soit parce qu'elles
seront écartées lors de la déduplication
des fichiers, soit parce qu'elles aboutissent à
des échecs de transmission. Selon Edatis, sur
une campagne de recrutement, la déduplication
des adresses intra et inter
fichiers, débouche sur l'exclusion d'environ
5 % de l'ensemble des adresses e-mail achetées.
En ajoutant les adresses qui ne correspondent à
rien (NPAI) et celles qui n'aboutissent pas en raison
de dysfonctionnement techniques (Soft Bounce), le déchet
total est d'environ 12 %.
"Pour une campagne de
fidélisation, le taux de mails faux a moins d'importance,
même s'il peut varier entre 1 et 40 %, indique
Didier Parisot. Il permet surtout de tester la récence
de la base et d'apprendre à travailler proprement
avec les personnes qui la composent." Selon l'obeservatoire
Edatis, la durée de validité d'une adresse
mail en B to C oscille entre 10 et 18 mois.
Le taux de désincription est, lui, fonction de
la durée de la relation par e-mail. Entre le
premier et le quatrième envois, celui-ci peut
passer de 10 % à 2 %, pour finir ensuite de se
stabiliser en dessous de 1 %.
Noms
de domaines les plus représentés
dans les adresses des bases d'e-mails en France
|
Numéro
|
Nom de domaine
|
Pourcentage dans les bases
|
1 |
Wanadoo.fr
|
Entre
15 et 30 %
|
2 |
AOL.com
/ AOL.fr
|
Entre
6,5 et 11,5 %
|
3
|
Hotmail.com
|
Entre
4 et 11 %
|
4
|
Yahoo.fr
/ Yahoo.com
|
Entre
3 et 8,5 %
|
5 |
Free.com
|
Entre
3,5 et 6,5 %
|
6
|
Club-Internet.fr
|
Entre
3,5 et 6 %
|
7 |
LibertySurf.fr
|
Entre
3 et 10 %
|
8
|
Caramail.com
|
Entre
2 et 8 %
|
9 |
Voila.fr
|
Entre
1,5 et 3,5 %
|
10
|
Noos.fr
|
Entre
0,8 et 5,1 %
|
11 |
WorldOnline.fr
|
entre
0,7 et 1,5 %
|
Source
: Edatis
Autre enseignement apporté
par l'observatoire : les noms de domaines des adresses
e-mails ne sont pas équitablement représentés.
Les adresses Wanadoo arrivent logiquement en tête
(15 à 30 % des adresses) suivies par celles d'AOL
(6,5 à 11,5 %), de Hotmail (entre 4 et 11 %)
et de Yahoo (3 et 8,5 %).
Plus généralement,
que ce soit pour une campagne de recrutement ou de fidélisation,
Edatis estime que le taux d'ouverture d'un mail (nombre
de personnes ayant ouvert un message oscille entre 40
et 60 %. "En recrutement, ce taux varie en fonction
de l'impact du sujet, l'attrait de la marque, la fraîcheur
de la base et la pression publicitaire sur cette base",
souligne Didier Parisot. Pour une campagne de fidélisation,
il peut être amélioré et passer
au delà de 70 % grâce au ciblage des envois.
Les taux de clics (nombre de
personnes distinctes ayant cliqué au moins un
fois sur le mail sur le nombre de messages ouverts)
oscille, quant à lui, pour une campagne de recrutement,
entre 15 et 25 %. "Les meilleurs taux, environ
50 %, doivent beaucoup à la création et
l'attrait du message", précise Didier Parisot.
Cet indicateur de performance est toutefois à
manipuler avec précaution, car il ne dit rien
du taux de transformation. Pour les campagnes de fidélisation,
le taux de clics est beaucoup plus large, puisqu'il
est compris entre 5 et 25 %.
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