Le magazine Challenges vient de publier l'édition 2002 de son classement des richesses professionnelles françaises. Dans le prolongement du classement 2001, les fortunes liées au Net on quasiment disparues des 500 premières places. Bernard Arnault, qui avait créé l'évènement en 2000 en détrônant Liliane Bettencourt grâce à ces investissements dans Internet, voit cette année son patrimoine professionnel baisser de plus de 6 milliards d'euros. Malgré tout, la patron de LVMH conserve cette année la confortable deuxième place du classement.

Les pionniers de l'Internet, qui avaient bouleversé le classement général en 2000 grâce à la valorisation de leurs activités, sont aujourd'hui pour la plupart sortis du classement. Quelques-uns ont réussi malgré tout à rester parmi les 500 premières fortunes, tout en perdant un nombre de places non négligable. C'est le cas, par exemple, de Jean-Daniel Beurnier, patron d'Avenir Télécom, dont la fortune estimée à plus d'un milliard d'euros il y a deux ans a fondu cette année à 44 millions d'euros. Jean-Daniel Beurnier passe de la 106ème à la 377ème place.

Deux exceptions toutefois parmi les figures du Net : Thierry Hermann, PDG fondateur du groupe Serveur, qui revendique un patrimoine professionnel de 90 millions d'euros, lequel lui permet de se hisser de la 240ème à la 214ème place. Lla Famille Niel, propriétaire du FAI Free et des activités du groupe IIliad, fait son entrée dans l'édition 2002 à la 345ème place, avec une fortune professionnelle estimée à 50 millions d'euros.