Le Net
L'été du Net : UMTS, AOL, voix sur IP, audience, Google...
Les conditions actuelles du marché ne permettent pas aux opérateurs télécoms européens d'envisager sereinement le lancement d'offres de services UMTS à moyen terme.  (Mardi 20 août 2002)
         

1er - 20 aout
Coup de frein à l'UMTS
L'UMTS attendra. Plusieurs opérateurs télécoms européens ont annoncé le report, voire le gel, des déploiements de leurs services liés à la "téléphonie troisième génération" (T3G), qui permettra de proposer des services multimédias (texte, son, vidéo) en accès rapide à partir d'un terminal mobile. Quatres raisons principales peuvent être avancées pour expliquer ce décalage par rapport au planning initial : les conditions difficiles du marché, la nécessité d'investir lourdement dans l'installation de réseaux UMTS après l'acquisition au préalable de licences coûteuses d'exploitation, les problèmes techniques d'interopérabilité entre opérateurs et équimentiers et les perspectives de croissance de marché difficilement palpables en l'état actuel (en clair, les consommateurs sont-ils prêts à consommer des services UMTS ?).

Les premières véritables défections ont été annoncées fin juillet : l'opérateur finlandais Sonera (détenu à 52,8% par l'Etat) a décidé de geler ses investissements UMTS en dehors de son marché domestique. Ce qui veut dire que son projet de déploiement en Allemagne, mené conjointement avec son homologue espagnol Telefonica sous l'appellation Quam, est reporté sine die. Ce dernier a d'ailleurs abandonné ses initiatives UMTS dans trois pays : Suisse, Italie, Autriche. De son côté, Vodafone a récemment indiqué qu'il repoussait d'un an le lancement de ses services UMTS en Grande-Bretagne et en Allemagne. Ce qui donne l'avantage à T-Mobile, filiale mobile de Deutsche Telekom, qui souhaite lancer ses services UMTS au troisième trimestre 2003.

Dans son édition du 12 août, le quotidien économique La Tribune a fait le point sur les opérateurs français : Orange (France Télécom) et SFR (Cegetel, groupe Vivendi Universal) ont confirmé qu'ils débuteront le déploiment des services UMTS d'ici la fin 2003. En attendant, les deux opérateurs ont inauguré au printemps leurs premiers bouquets de services GPRS, une technologique qui sert de transition entre le GSM et l'UMTS. Mais la zone de couverture s'étendra petit à petit. Le dernier prétendant, Bouygues Télécom, indique de son côté pouvoir répondre aux besoins UMTS de l'Ile-de-France à l'horizon de fin 2004. L'opérateur télécom du groupe Bouygues mise également sur le déploiement de services "i-Mode" sur la base d'une licence acquise auprès de l'opérateur japonais DoCoMo.

Un challenger se montre déterminé à lancer ses services UMTS en Italie et au Royaume-Uni d'ici la fin de l'année : il s'agit de H3G, une filiale du conglomérat hong kongais Hutchison Whampoa.

En juin, le cabinet d'études Forrester indiquait que le déploiement de services européens UMTS nécessiterait un investissement global de 300 milliards d'euros, tous acteurs de la chaîne de téléphonie mobile confondus. De quoi faire réfléchir...

Internet : et aussi...
AOL reprend goût à l'illimité en France
Le FAI a annoncé lundi 19 aout le lancement d'une nouvelle offre d'accès illimitée pour 25 euros par mois, accès et communication compris. L'offre "AOL illimité tout compris" sera réservée dans un premier temps aux 100 000 premières souscriptions "afin d'assurer un service de qualité à ses abonnés". En août 2000, le FAI avait été dépassé par le succès d'une offre illimitée similaire (quoique moins chère : 15 euros) qu'il avait dû stopper après deux mois de commercialisation.

NTT accélère sur la téléphonie IP
NTT, via sa filiale NTT Communications, a annoncé mercredi 7 août le lancement d'un service de téléphonie sur l'Internet. L'opérateur estime être en mesure de fournir une offre de qualité "bien" meilleure que celles déjà existantes. NTT Communications se donne 6 mois pour séduire quelque 100 000 abonnés.

L'audience Internet continue de progresser
Les mesures de comScore Media Metrix indiquent une augmentation de 29% du nombre d'internautes aux Etats-Unis : près de 120 millions en juillet dernier contre 92 millions l'année dernière, à la même époque. Le nombre de minutes passées à surfer a également progressé : 106,1 milliards contre 69,7 milliards, soit une hausse de 62%. D'après comScore, les grands gagnants de cet agrandissement de la population internaute seraient les portails. Ils ont en effet reçu 4% de visiteurs uniques supplémentaires (112,3 millions contre 108,2 millions) qui sont restés 6% plus longtemps, pour atteindre 36,7 milliards de minutes. Yahoo! représente à lui seul 70% de l'audience des portails, avec 83,4 millions de visiteurs.

Google engloutonne l'audience des autres moteurs
Le Panorama eStat/@Position établi entre novembre 2001 et juillet 2002 confirme la position dominante de Google.fr sur le marché français. Parmi les moteurs et annuaires, seul MSN.fr a résisté à l'érosion de son audience. Google France contrôle désormais la moitié de ce marché et génère à lui seul deux visites sur cinq sur le Web. Un constat confirmé par le baromètre NetBooster/Weborama qui souligne toutefopis qiue le moteur a atteint son régime de croisière en terme d'audience et ne devrait plus voir son audience progresser substantiellement.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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