Rédigé en anglais, arianespace.com a été remanié pour être plus clair et plus attractif. Depuis le 1er août, le contenu apparaît en pleine page et les vidéos sont passées du format "timbre poste" au plein écran, grâce à la technologie Flash MX et à un débit accru de 20 kbits/s. Des améliorations apportées par le prestataire français Streaming Box, filiale du groupe américain T&C Holding spécialisé dans la postproduction vidéo et audio. Les vidéos, en revanche, sont hébergées par Cable & Wireless Global. Des améliorations techniques qui ont également été apportées au site institutionnel français, discrètement accessible depuis la page d'accueil anglophone.

En dehors des vidéos, le contenu du site français n'est pas l'exacte réplique de la version anglophone. "Dès le départ, nous avons fait le choix d'éditer le site d'information sur nos activités de transport spatial en anglais pour pouvoir toucher un public international le plus large possible, explique Claude Sanchez. D'ailleurs, aujourd'hui, l'audience du site provient très largement de pays anglophones", ajoute-il. Le site draîne actuellement, en moyenne, 75 000 visiteurs uniques par mois, selon Arianespace, dont 75 % proviennent de pays anglophones. Quant au profil de ces visiteurs, ce sont très majoritairement des professionnels qui ont besoin de se renseigner sur le développement des activités de la société. Un public relativement large et fidèle qui comprend des opérateurs et des constructeurs de satellite comme Eutelsat, le milieu industriel de l'aéronautique, comme EADS, des concurrents comme Lockheed et Boeing, des investisseurs, des assureurs et des journalistes spécialisés.

Outre les vidéos, les informations disponibles sur le site concernent les dossiers de lancement (état du lancement, campagne de préparation, date de lancement), les communiqués de presse, les informations sur les différents lanceurs, les pas de tir et leur localisation ainsi que des informations concernant la société (CA, activité commerciale, activité opérationnelle et industrielle). Par souci de cohérence, le contenu anglophone est sous-traité à une agence internationale de communication, basée aux Etats-Unis, InfoWest. Spécialisée dans l'aérospatial celle-ci gère une quizaine de sites aéronautiques dont celui de Airbus. Le contenu du site institutionnel français est lui, élaboré par le service d'information d'Arianespace. En tout, ce sont près de 8 personnes qui travaillent à l'actualisation quotidienne du contenu du site.

Pour avertir les internautes des nouveautés concernant la société, le site dispose également d'une newsletter mensuelle, baptisée e-space, qui est la réplique électronique d'une lettre papier de huit pages. Celle-ci paraît en quatre langues (français, allemand, anglais et espagnol). Les traductions allemandes et espagnoles étant externalisées. "Aujourd'hui, nous comptons 8 000 abonnés à notre lettre papier et 1 200 à l'électronique", précise Claude Sanchez. Pour l'instant, Arianespace n'envisage pas d'opération de communication grand public sur son site. Elle a toutefois signé un accord avec LCI pour retransmettre les lancements, événements au cours desquels apparaîtra l'adresse du web.

Sur l'ensemble de l'année 2002, Arianespace a décidé d'engager 170 000 euros à la mise à jour et à l'entretien de son site. Un budget somme toute peu élevé mais qui ne prend pas en compte les investissements plus lourds réalisés depuis 1996.

Outre son site Internet, Arianespace dispose également d'un intranet réservé aux employés basés en France Metropolitaine et à Kourou, soit 380 personnes. Celui-ci est organisé en quatre rubriques : "Communication" qui regroupe l'actualité de la société, "Gestion et analyses" qui rassemble des fiches sur la société téléchargeable, "Lancement", une rubrique plus sensible dont l'accès est réduit et qui comporte des informations techniques sur les lanceurs, et "Vie de l'entreprise", davantage dédié au CE et à la gestion des ressources humaine.

Réalisé à l'origine par Dragon Rouge, le site est aujourd'hui suivi par Pix up. Un service utilisé quotidiennement par les employés, puisque Odile Laborie, responsable du site intranet, enregistre entre 150 et 250 connexions jours.