Dès le départ,
le chromosome "international" était
présent dans l'ADN d'Atchik. Les quatre fondateurs
de la société qui développe des
services interactifs (SMS, Wap et Web) en marque blanche
à destination des opérateurs de téléphonie
mobile ont participé au lancement du quatrième
opérateur danois Mobilix, devenu Orange Danemark à
la fin des années 90. Lancés dans l'aventure
Atchik en août 1999, ils ont choisi d'emblée
un développement avec vue sur les marchés
internationaux.
Pour
se faire, Atchik dispose d'une palette de plusieurs
familles de services mobiles (mise en relation, entertainment,
services d'information...). Ces services sont vendus
sous forme de droits d'entrées ou de licences.
"Nous disposons de packages de services mobiles
qui s'adressent chacun à une cible clientèle
bien définie", explique Bertrand Darrouzet,
PDG d'Atchik et qui fait partie du clan fondateur. Chaque
service Atchick touche en moyenne 10 à 15% de
la base clientèle d'un opérateur mobile.
Sur cette base, Atchik considère que ses animations
mobiles permettent de générer 100 SMS
par mois et par utilisateur.
Atchik s'est déployée
sur une dizaine de marchés dans le monde. La
société se concentre toutefois sur deux
zones géographiqes stratégiques : l'Europe
(France, Grande-Bretagne, Danemark, Pays-Bas, Suisse,
etc.) et l'Amérique du Sud. La société
a inauguré un bureau à Rio de Janeiro.
Atchik considère cette implantation comme un
levier de développement stratégique. "L'Amérique
du Sud, avec des pays comme le Brésil ou le Chili,
voit son trafic mobile exploser", explique Bertrand
Darrouzet.
Atchik étudie non seulement
les opportunités géographiques mais également
technologiques comme le MMS, dont le lancement commercial
est prévu à la fin de l'année.
La mise en place d'un bureau local peut faire la différence
sur un marché, celui des prestataires technologiques
mobiles, marqué par un éclatement des
acteurs au niveau mondial.
Le prestataire dédié aux services mobiles
a terminé l'année 2001 avec un chiffre
d'affaires de plus de 5 millions d'euros. "Un exercice
en quasi-équilibre mais il est difficile de se
fixer de réelles échéances dans
un secteur si mouvant", constate Bertrand Darrouzet.
La société, dont le siège se situe
à Toulouse, emploie une cinquantaine de personnes.
En mai 2000, Atchik a levé
1,2 million d'euros auprès d'Innovacom (le fonds
d'investissement de France Télécom) et de l'IRDI (Institut
régional de développement industriel). Fintech,
fonds de capital-risque de Telecom Italia, et Banca
di Rom ontrejoint peu de temps après le premier
pool d'investisseurs au capital d'Atchik en injectant
1,8 million d'euros. Enfin, en septembre 2001, le prestataire
de services mobiles a levé 3,8 millions d'euros
auprès de ses actionnaires historiques et de
deux nouvels entrants : le FCPI-CIC Innovations et Socri.
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