En collaboration avec Cap Gemini
Ernst & Young, Taylor Nelson Sofres (TNS) a réalisé
une étude quantitative afin de mieux connaître
le rapport qu'entretiennent les Français avec
les services publics sur Internet. A l'aide d'un échantillon
de 1 000 personnes représentatives, l'enquête
réalisée en juin dernier démontre
que 74 % des internautes ont déjà
consulté un site Internet d'administration ou
de service public. Sur la tranche de 18-24 ans, il sont
83 % et 84 % parmi les personnes résidant
dans des villes de moins de 2 000 habitants. En
revanche, les utilisateurs réguliers des sites
publics, qui dépassent le simple stade de la
recherche d'information et de la visite aléatoire,
ne sont que 28 %, preuve que les sites publics
ne sont pas encore totalement rentrés dans les
moeurs.
Parmi
ces utilisateurs réguliers qui utilisent le Web
pour simplifier leurs démarches administratives,
58 % ont déclaré aller sur Internet
pour éviter les queues et les déplacements,
35 % pour gagner du temps par rapport aux délais
postaux et 29 % pour éviter d'avoir à
téléphoner aux centres administratifs.
En ce qui concerne les
attentes prioritaires vis-à-vis de l'Internet
public, les personnes interrogées estiment que
le Web est nécessaire dans les domaines de l'emploi
(41 %), de la santé (24 %), de l'éducation
(23 %) et des services sociaux (20 %). Ce
sont plus particulièrement pour l'emploi, l'éducation,
la santé et la fiscalité que les Français
espèrent pouvoir trouver en ligne des services
réellement développés. Hormis
des réponses adaptées à ces attentes,
les personnes sondées souhaitent également
voir un rapprochement entre usagers et administration
avec la mise en ligne de sites locaux. 51 % d'entre
elles veulent pouvoir accéder à des sites
de leur département, de leur ville ou d'autres
administrations locales.
L'ensemble de ces efforts
devra également s'accompagner d'un suivi dans
le temps. Les conditions du succès du déploiement
des administrations sur Internet ont été
identifiées par les internautes : une mise
à jour régulière des contenus (citée
par 52 % d'entre eux), le développement
de points d'accès gratuits à ces sites
(42 %), la simplification des procédures
administratives et du langage administratif (33 %)
et une bonne communication autour des services existants
(26 %).
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