Médias
Divento.com proche de la fin (septembre 2002)
Le portail culturel de Vivendi Universal devrait cesser ses activités à la fin du mois de septembre 2002. Créé en avril 2001, il n'a pas pu valider son business model et VU Net n'a plus les moyens de le soutenir.  (Mercredi 11 septembre 2002)
         

Depuis la publication de cet article (11/09/2002), le nom de domaine Divento.com a été repris par Eurorez PLC. Ce groupe d'édition basé a Londres et soutenu par es actionnaires institutionels britanniques édite un journal traitant d'événements culturels en Europe. Le site Divento.com était benéficiaire en 2006.

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Un an et demi après son lancement, la fin de Divento.com semble inéluctable. Les activités du portail culturel rattaché à Vivendi Universal Net devraient cesser fin septembre. L'équipe du service en ligne, une trentaine de personnes, a été informée lundi matin que le service en ligne, qui mêlait éditorial et services autour des événements culturels, allait faire l'objet d'une cessation d'activité ou être cédé à un éventuel repreneur. Contacté par le JDNet, un porte-parole de VU Net confirme effectivement qu'une "période de consultation a été ouverte avec les salariés de Divento.com." Ce qui signifie que les discussions sur les modalités de licenciements ou de reclassement groupe vont débuter.

Voulu et soutenu par Jean-Marie Messier, Divento.com constitue l'un des derniers projets lancés par VU Net. Dans un premier temps, il a été exploité dans le cadre d'une co-entreprise : 75% à VU Net et 25% à la société Stéphane Lissner Art, du nom du directeur du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence et du Théâtre des Bouffes du Nord. Récemment, Stéphane Lissner a cédé son siège de PDG de Divento.com à Agnès Audier, directrice générale de VU Net. A cette occasion, la filiale Internet du groupe de communication a repris 100% du capital de la société.

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Mais à l'heure où sa maison-mère reconsidère son propre périmètre d'activités pour assainir ses comptes, VU Net ne peut s'encombrer de ce service en ligne déficitaire. La filiale Internet de Vivendi Universal a donc exploré des pistes pour tenter de sauver le portail culturel. Le service britannique homologue WhatsOnWhen.com aurait été approché pour favoriser son éventuelle implantation en France. Mais les discussions n'auraient pas abouti.

Il est vrai que, outre ses pertes, Divento présente plusieurs handicaps, à commencer par l'absence de notoriété de sa marque et le manque de concision du modèle économique. A l'origine, le service devait reposer sur un tryptique publicité/commerce électronique/exploitation d'une billetterie en ligne. Trois sources de revenus qui se sont avérées décevantes, même en élargissant la cible visée au monde des entreprises. Finalement, Divento.com est devenu une agence de contenu et de créations de sites pour le compte d'acteurs culturels ou de manifestations événementielles. Un marché difficile compte tenu des moyens financiers restreints dont disposent les acteurs culturels en général.

Du côté des dirigeants, la situation a également été instable : Laurence Herszberg, directrice générale et à l'origine du projet, a quitté ses fonctions fin 2001. Depuis, elle a aussi quitté le groupe Vivendi Universal pour prendre les commandes du Forum des Images à Paris en avril dernier. Chez Divento, elle a été remplacée par Jean-François Grollemund, qui aurait rejoint récemment la direction financière de VU Net.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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