E-Commerce
Télémarket se relance
Le cybermarché du Groupe Galeries Lafayette sort de six mois de discrétion avec un nouveau management, une nouvelles offre produits... et des ambitions raisonnables.  (Jeudi 3 octobre 2002)
         
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Après avoir connu bien des péripéties et une baisse de forme, le cybermarché pionnier Télémarket fait à nouveau parler de lui. En mars dernier, la société avait quitté l'entité Laser pour le groupe Galeries Lafayette et était devenu une filiale à 100 % de la "Société de la Croisette", pôle alimentaire des Galeries Lafayette. Sa gestion était, elle, confiée à Monoprix, détenu à parts égales par les Galeries Lafayette et Casino. Depuis ces mouvements, l'activité du cybermarché avait connu un certain flottement : arrêt de toute communication publicitaire, hausse des prix, etc. Telemarket, déjà relativement cher, avait encore perdu de sa compétitivité face à ses concurrents (Ooshop, AuchanDirect et Houra).

En mai 2002, le Groupe Galeries Lafayette a décidé une réorganisation de l'activité. Claude Sendowski, directeur général de Monoprix, a pris la présidence de Télémarket tandis que Olivier Le Gargean a été nommé diecteur général, en lieu et place de Gérard Gallo qui dirigeait le cybermarché de manière temporaire depuis juillet 2001.

En outre, un nouveau directeur marketing est venu renforcer l'équipe : Alexis Richard, ancien directeur marketing de C-mes-courses. "C'est la preuve que les Galeries Lafayette reparient sur Télémarket. Et ce, d'autant plus que, au mois de mars, la société a été recapitalisée à hauteur de 30 millions d'euros par son actionnaire", souligne Olivier Le Gargean.

Après cette réorganisation dans le management, l'équipe Télémarket a réfléchi durant l'été à son développement. "L'objectif de Télémarket à moyen terme est d'arrêter la course à la commande tout en appuyant sur deux points : davantage de rentabilité et davantage de qualitatif", ajoute Olivier le Gargean.

Le premier volet passe par une baisse des coûts, une réorganisation de la préparation de commande et de la livraison et la mise en avant des produits à forte marge. Pour ce qui est de l'aspect qualitatif, Telemarket veut diviser par deux le nombre d'incidents : indisponibilité sur le site, manquants à la livraison, livraison en retard, etc. Aujourd'hui, Telemarket enregistre entre 6 500 et 7 000 commandes par semaine, un chiffre qui devrait continuer à croitre de 15 à 20 % en 2003.

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"Nous avons réduit drastiquement toute communication publicitaire et nous comptons principalement sur le bouche-à-oreille pour grandir", précise le directeur général de Télémarket. L'addition de 500 références dans les rayons frais et bébé, la réduction des prix (Telemarket se fournit maintenant exclusivement auprès de la centrale d'achat de Monoprix) et des offres de livraison gratuites devraient également favoriser le développement du cybermarché qui vise toujours la rentabilité pour fin 2003-début 2004.

Pour 2002, Telemarket a pour objectif de diviser cette année par deux ses pertes par rapport à 2001 (- 25,9 millions d'euros). Pour cela, le cybermarché dispose d'une particularité que n'ont pas ses concurrents : un double canal d'accès avec Internet (70 % des commandes) et le téléphone (30 %) ainsi qu'un catalogue semestriel présentant l'ensemble des 4 500 références.

[Florence Santrot, JDNet]
 
 
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