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Titus Interactive : jeux et paris en ligne au menu
Grâce aux rachats successifs de Eyeone.com et Pronostix, l'éditeur de jeux vidéo espère accrocher le marché des jeux Internet et sur mobiles.  (Mercredi 12 mars 2003)
         
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Entre 2000 et 2002, l'éditeur français de jeux vidéo Titus Interactive, coté au Nouveau marché de la Bourse de Paris, a procédé à des opérations de croissance externe afin de diversifier son offre de jeux Internet et mobiles. La première opération a concerné EyeOne.com, un portail de jeux en ligne lié au studio éponyme, qui est entré dans le giron du groupe en 2001. La deuxième était liée au domaine des paris en ligne (sports mais aussi sur l'actualité) avec le rachat de la start-up franco-britannique Pronostix.com après une première prise de participation courant 2000. Ces deux activités ont été regroupées au sein d'un département Internet qui comprend une dizaine de collaborateurs. Il est pilotée par Sébastien Blanchard, fondateur du service Pronostix.

EyeOne.com, qui enregistrerait 200.000 visites par mois, propose une vingtaine de jeux : action (SpaceCowBoy, Intergalactic Invaders...), jeux de réflexion (Chess 3D) ou d'arcade (Arakanoid, Blocks). Le plus populaire est FIFO, un jeu de football multi-joueurs en java qui est distribué sur le Jeu de l'Entraineur/Winamax.com, tout comme sur Bingopoly.fr, sur le portail de jeux Flipside et Football365.fr. Il propose une option payante à travers des crédits Audiotel (via la solution de micro-paiement AlloPass). F.I.F.O. 2003 recense 65.000 inscrits dans sa base de données joueurs, dont 2.000 auraient passé le cap du payant.

Les applications sont développées en java, ce qui facilite leur transposition sur des terminaux mobiles multimédia. Ce portefeuille de jeux fait l'objet de négociations en vue d'une intégration dans des portails Internet européens grand public ou dans les offres multimédia mobiles que préparent les opérateurs télécoms ou les fabricants de terminaux.

"Les business models sont plus simples dans l'univers des mobiles que sur Internet, explique Sébastien Blanchard. Dans le premier cas, les accords reposent soit sur des licences d'intégration directe des jeux sur les terminaux multimédias, soit sur du "pay per download". Dans le deuxième cas, les accords portent sur le partage de revenus entre le portail et l'éditeur, ce qui est plus complexe à définir."

Avec Pronostix, Titus Interactive aborde le thème nouveau des paris sportifs, une activité facilitée par le fait que la société de droit anglais dispose d'une licence spécifique de bookmaker. "Dans notre business model inital, nous voulions faire du pari payant à partir de Londres à destination des internautes français vivant en Grande-Breatgne et en Belgique", explique Sébastien Blanchard. Un projet qui est resté dans les cartons, faute d'avoir trouvé des investisseurs. Du coup, Pronostix reste gratuit et se contente de développer des partenariats (notamment avec Sport24.com).

Le service repose sur une monnaie virtuelle (les "patates" côté France et les points côté Grande-Bretagne) et l'une de ses spécificités est de proposer des "contrats" en lien avec l'information, l'équivalent virtuel des "futures" dans le monde de la finance : en s'appuyant sur la mécanique de survenance ou non d'un événement, les internautes sont invités à prendre position sur des faits d'actualité (politique, Bourse, people, etc.). Pronostix recense 92.000 membres inscrits et exploite ses bases de données opt-in pour des opérations de permission marketing.

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Le département Internet de Titus Interactive ne communique pas le chiffre d'affaires généré avec ses services Internet et mobiles. Mais la maison-mère, qui commercialise des produits sous trois marques (Interplay, Titus et Virgin), a enregistré une sévère baisse de son chiffre d'affaires consolidé pour le premier semestre de son exercice 2002/2003 : 22,7 millions d'euros, contre 75,3 millions d'euros au cours de la même période de l'exercice précédent. Le groupe a indiqué qu'il étudiait différentes modalités de refinancement, incluant une restructuration de sa dette et les opportunités de cessions d'actifs. L'action, fortement malmenée, ne cote plus que 0, 38 euro.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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