A
emporter ou sur place ? Depuis hier, les clients
d'une dizaine de restaurants McDonald's implantés
à Manhattan ont tout intérêt à
répondre "sur place", pour peu qu'ils
disposent d'un ordinateur portable équipé
en Wi-Fi. La chaîne de restauration rapide a choisi
de déployer ses premiers hotspots aux Etats-Unis
sur la côté Est. Les prémisses d'un
programme qui devrait aboutir, d'ici la fin de l'année,
à l'équipement de 300 restaurants dans
les régions de New York et de Chicago, ainsi
qu'en Californie.
Pour
valoriser ces accès Internet sans fil, McDonald's
a retenu une formule commerciale plutôt originale.
Les clients qui achètent un menu (sur place)
se voient proposer une heure de connexion Wi-Fi sans
supplément. Une fois cette heure consommée,
les clients peuvent bénéficier d'une nouvelle
heure de connexion pour trois dollars ou, pour continuer
à surfer gratuitement, commander un nouveau menu.
En
entrant sur le marché du Wi-Fi, avec l'appui
de Cometa Networks, McDonald's suit le mouvement intité
par de nombreuses chaînes hôtelières aux Etats-Unis
(Hilton, Mariott, Sheraton...). Mais l'enseigne, aujourd'hui
en plein repositionnement après des résultats
financiers décevants, cherche surtout à
rattraper l'avance prise par Starbucks.
Cette
chaîne de cafés a équipé
depuis plusieurs mois une centaine de ses établissements
américains en connexion Wi-Fi. Starbucks, qui
vise une clientèle active, a mis en place des
forfaits d'accès en partenariat avec T-Mobile
(filiale mobile de Deutsche Telekom).
Pour
prévenir l'arrivée de McDonald's sur ce
même créneau, la chaîne de cafés
a révisé la semaine dernière ses
forfaits à la baisse. Pour 30 dollars par mois
ou 6 dollars par jour, les clients de Starbucks peuvent
désormais surfer sans limite et sans être
obligés de consommer chaque heure.
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