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Nouvelle levée pour MovieSystem
Avec 2 millions d'euros d'argent frais, le diffuseur de vidéos en ligne va élargir son offre de programmes et accélérer ses développement technologiques.  (Mardi 15 avril 2003)
         
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Les divertissements ADSL ont le vent en poupe. En mars, MovieSystem, qui exploite le service en ligne de vidéo à la demande NetCiné.fr, a réalisé une deuxième levée de fonds d'un montant situé "entre 2 et 3 millions d'euros" auprès de OTC Innovation et d'A Plus Finance, deux fonds communs de placements dans l'innovation (FCPI). La première de ces deux structures avait déjà investi dans Movie System l'année dernière. Cet apport d'argent va permettre à MovieSystem d'élargir son catalogue de programmes audiovisuels en dehors des oeuvres cinématographiques et de poursuivre ses projets liés à sa set-up box TV-ADSL en cours de développement.

MovieSystem souhaite dépasser le stade de simple distributeur en ligne de films à la demande pour proposer d'autres programmes, notamment dans le domaine du sport et de la jeunesse. A l'occasion de la diversification du catalogue, le portail de vidéo à la demande (VOD) NetCiné devrait faire l'objet d'une refonte et être re-baptisé sous un nom plus fédérateur. Une transformation qui devrait être effectuée "d'ici la fin de l'été", assure Maxime Japy, co-fondateur et PDG de MovieSystem.

Le site pourrait alors proposer deux modes de diffusion : le streaming ou le téléchargement. Pour développer cette approche audiovisuelle plus généraliste et acquérir les droits inhérents, la société a récemment recruté deux nouveaux managers : Eric Clin, fondateur de l'ancienne web TV Nouvo.com, et Didier Bailleux, ancien directeur général adjoint de Voyage, la chaîne thématique dédiée aux loisirs et au tourisme (Groupe Pathé).

"Du côté des fournisseurs de contenu, nous aurons une grande vingtaine de marques, notamment des sociétés américaines", déclare Maxime Japy. Pour l'instant, la société reste discrète sur l'identité de ses nouveaux partenaires. Pour alimenter le catalogues films de son portail NetCiné, elle peut déjà compter sur l'appui de ses "partenaires privilégiés" EuropaCorp (le groupe de production de Luc Besson) et Pathé.

Cette implication dépasse le simple accord commercial puisque ces deux groupes sont au capital - "à titre symbolique" selon Maxime Japy - de la société.

Parallèlement à l'enrichissement de son catalogue, MovieSystem affine l'approche support. La société poursuit son étude sur l'élaboration d'une set-up box spécial "télévision ADSL". Les premiers boîtiers devraient faire leur apparition d'ici septembre. Mais, auparavant, Movie System compte étudier l'ensemble des combinaisons technologiques, fort de l'expérience que la société a acquise avec le service VOD de Monaco Telecom.

Après une phase de test qui avait débuté en 2001 pout laquelle MovieSystem s'était associée avec AlloCiné (groupe Vivendi Universal), ce service de vidéo à la demande est récemment entré en mode de commercialisation sur le territoire monégasque.

"Nous regardons naturellement avec intérêt le projet Dream TV du groupe TF1", explique par ailleurs Maxime Japy. Compte tenu des similitudes d'approches de télévision sur ADSL, le PDG de MovieSystem n'exclut pas un partenariat avec le groupe audiovisuel. Toujours en septembre, Movie System devrait inaugurer son "club NetCiné TV", destiné à récompenser ses clients les plus fidèles (un onglet est déjà présent sur le portail).

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NetCiné.com

Pour le moment, MovieSystem capitalise sur l'expérience de distribution de films à la demande en reposant sur les accords signés avec les principaux fournisseurs d'accès Internet haut débit : Wanadoo, Club-Internet et Noos. Tiscali et AOL France devraient suivre très prochainement. "Avec notre activité de VOD, nous sommes quasiment à l'équilibre financier", explique Maxime Japy. Actuellement, son portail NetCiné, avec son portefeuille de plus de 500 films, recense "500 connexions payantes par jour". En se positionnant comme prestataire "middleware" (un intermédiaire entre les détenteurs de droits de programmes audiovisuels et les FAI), MovieSystem, dont les activités reposent sur une équipe de vingt personnes, s'est affranchi des coûts liés à la bande passante, directement prise en charge par les FAI.

[Philippe Guerrier, JDNet]
 
 
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