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Peer-to-peer : union sacrée contre les majors
Les plate-formes d'échange vont lancer une campagne de lobbying aux Etats-Unis et en Europe. La contre-attaque passerait par la création d'une coalition.  (Mercredi 2 juillet 2003)
         
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Les éditeurs de plate-formes d'échange peer-to-peer ont décidé la semaine dernière de mettre en œuvre un lobbying en bonne et due forme, afin de défendre leurs intérêts et leur droit d'exister. Cette annonce fait suite à la décision de la RIAA de poursuivre directement les utilisateurs qui se servent de ces plate-formes pour échanger des fichiers protégés par un copyright (Lire l'article du JDN du 26/06/03). Dans cette optique, Grokster et Limewire ont déclaré que plusieurs services peer-to-peer allaient constituer une coalition dans les deux prochains mois. Selon un membre de cette coalition, une initiative comparable est en train de voir le jour en Europe.

C'est l'espagnol Pablo Soto, développeur du réseau Blubster, qui a divulgué les projets de lobby européen. Les entreprises qui y participeront devraient travailler en étroite collaboration avec leurs homologues américaines, afin de faire entendre leurs voix auprès du Congrès et de la Commission européeene. Pour l'instant, on ne sait pas encore le nom de toutes les sociétés impliquées.

Aux Etats-Unis, le président de Grokster, Wayne Rosso, s'est exprimé dans le Washington Post. "Le problème, a-t-il protesté, c'est que les législateurs nous jugent sur la base de fausses informations, véhiculées par la RIAA et la MPAA (Motion Picture Association of America)", qui représentent l'industrie musicale et cinématographique et accusent les réseaux peer-to-peer d'être les principaux responsables de la chute des ventes de disque, et de violer les lois du copyright. Selon une étude de NPD Group, la moitié des ventes perdues serait imputable aux échanges de fichiers sur Internet.

"Les détenteurs de copyright ont besoin d'être payés et nous croyons clairement en la loi sur le copyright, a-t-il ajouté. Mais nous ne voulons simplement pas qu'il en soit fait un usage abusif, ni que les droits des utilisateurs soient bafoués." Le principal argument avancé par les Kazaa et autres Limewire pour se défendre réside dans le fait que la technologie peer-to-peer n'est pas réservée à un usage illégal, mais peut aussi servir à partager des données légales. C'est d'ailleurs ce qui est ressorti du jugement qui a épargné la fermeture à Grokster en avril (Lire l'article du 29/04/03).

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Aujourd'hui, les bonnes intentions affichées par les plate-formes d'échange envers l'industrie du disque et les droits d'auteur ne convainquent qu'elles-mêmes. Selon le président de Public Knowledge, un groupe de soutien à l'usage légal de ces logiciels, "S'ils se contentent de dire que le peer-to-peer, c'est bien, sans reconnaître les problèmes de piratage, je pense que ça ne marchera pas". La coalition en train de se former suffira-t-elle à inverser la tendance et convaincre les sceptiques?

[Raphaële Karayan, JDNet]
 
 
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