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Le
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 Ecif |
Ancien directeur financier de
Lycos France/MultiMania dans la période 2000-2002,
Nicolas Veron est revenu aux affaires en se lançant
dans le conseil en matière d'information financière.
En septembre 2002, il a créé sa structure
Ecif (pour Etudes et Conseil pour l'Information Financière).
Selon lui, le Net jouera un rôle accru dans la "démocratisation"
de l'actionnariat.
JDN.
Comment êtes-vous passé de la nouvelle
économie avec Lycos France à l'économie
"corporate" avec Ecif ?
Nicolas Veron. Avec
quatre opérations de marché menées
en moins de deux ans, mon
expérience chez MultiMania puis Lycos France
m'a servi de véritable apprentissage du métier
de directeur financier d'une société cotée.
A cette occasion, j'ai été immergé
dans une véritable culture entrepreneuriale qui
m'a donné envie de monter ma propre structure.
Je me suis spécialisé dans le domaine
du conseil dédié à l'information
financière car je me suis rendu compte qu'il
y avait beaucoup de thèmes sur lesquelle l'offre
de marché était quasi-inexistante. La
tendance générale est que les commissaires
aux comptes prennent davantage de distances vis-à-vis
de leurs clients entreprises cotées. Par
conséquent, ces dernières peuvent avoir
besoin d'expertises complémentaires. Avec
Ecif, je dispose de clients comme La Caisse des Dépôts
et Consignation par exemple.
Je m'intéresse au monde des sociétés
cotées, en particulier celles inscrites sur les
segments NextPrime et NextEconomy. Elles ne sont pas
forcément liées à l'ex-nouvelle
économie mais force
est de constater que les sociétés Internet
se sont retrouvées à la pointe de débats
liés à la diffusion de l'information financière
(normes comptables, adaptation de systèmes de
reporting liés à des changements d'environnement...).
Dans
quelle mesure le rôle de l'Internet va-t-il s'amplifier
dans la diffusion de l'information financière
?
Il est désormais acquis que le Net est devenu
un support important de la communication financière
des entreprises. Le fait de diffuser l'information sur
un site Internet a des conséquences très
importantes dans le monde de la finance. L'Internet
est d'ores et déjà généralisé
et la distinction d'exploitation du Net pour relayer
l'information entre entreprises "high tech"
et entreprises traditionnelles est relative. Le Net
jouera un rôle de plus en plus crucial compte
tenu des grandes évolutions internationales que
l'on observe actuellement : règlementation des
normes comptables internationales, prochaines transpositions
de directives européennes en matière de
diffusion d'informations financières à
un niveau national et réforme de la règlementation
de la COB.
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Le
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| Ecif |
Sur
le site vitrine d'Ecif, vous mettez en avant la notion
d'exigence, de pertinence et de fiabilité de
l'information financière. Quid de la transparence
?
La
communication accrue de l'information financière
est un phénomène qui s'impose aux acteurs
du monde économique. C'est une bonne nouvelle
dans la perspective d'une "démocratisation"
de l'actionnariat.
L'Internet augmente
considérablement les opportunités de transparence,
ne serait-ce que par la quantité d'informations
mises à la disposition d'un plus grand nombre
d'investisseurs. La diffusion en direct des assemblées
générales des groupes par Internet ou
le téléchargement des rapports annuels
est désormais monnaie courante.
C'est un formidable
levier permettant aux investisseurs d'exercer leur pouvoir
de contrôle et de décision.
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