Présent depuis 1996 dans
le paysage des prestataires Internet de la région
lilloise, Cyo Netgroup (prononcez "C.Y.O") est
bien positionné dans le palmarès 2003 du
Technology Fast 50 de Deloitte & Touche : 3ème
pour le Fast 50 Nord (lire l'article
du 21/11/03), 40ème au Fast 50 France et 133ème
au Fast 500 Europe. Ses clients semblent apprécier
son statut de "créateur d'e-solutions"
et de Web agency multi-compétences (technologie,
marketing, web design). Un positionnement renforcé
par la fusion de la web agency Cyo avec la SSII Aliss
en 2000.
Cyo
Netgroup commercialise notamment l'offre JustMailHit,
une plate-forme d'e-mailing développée
en open source. Une quarantaine de clients ont adopté
cette applicatif de gestion de campagnes e-mailing,
ce qui correspond à l'envoi d'un million de mails
par mois. "Nous travaillons souvent sur des micro-stratégies
e-mailing avec des cibles très précises",
explique Laurent Evain, responsable du pôle Net-marketing
de Cyo Netgroup. L'autre axe de développement
concerne la gestion des contenus sur Internet. Début
2002, la web agency a développé une plate-forme
dédiée (PublishHit) qui peut être
intégrée dans des intranets.
Cyo Netgroup aligne plusieurs dizaines de références
importantes de réalisation de Web. Elle a récemment
réalisé Banque Casino, le service Internet
de fidélisation clientèle (crédit,
cartes, etc.) du groupe Casino, mis en ligne en juin.
Le dernier chantier en date porte sur PubMachine.com,
un service Internet publicitaire qui permet de réaliser
et gérer des campagnes de communication off-line
(logo et identité, publicité, édition,
mailing).
En général, Cyo Netgroup affiche des prestations
Web pour le compte de clients allant de la PME aux grands
comptes. Lieu d'implantation oblige, la Web agency collabore
souvent avec les vépécistes comme La Redoute
et ses filiales RushCollection ou Daxon (campagne e-e-mailing).
Parmi ses clients fidèles, elle compte des groupes
comme Smemo (sécurité sociale étudiante)
ou les centres boutiques de fabricants McArthurGlen.
"La moitié de notre clientèle est
régionale, nous trouvons l'autre moitié
avec notre bureau parisien", explique Laurent Evain.
Cette année, l'agence lilloise, qui emploie une
vingtaine de collaborateurs, devrait afficher un chiffre
d'affaires de l'ordre de 1,2 million d'euros (contre
1 million d'euros l'année précédente).
En 2001, la structure, présidée par Philippe
Lionne, a été soutenue par des acteurs
investisseurs régionaux, notamment les fonds
Nord Création (pour l'amorçage) et Région Expansion
(capital-risque).
Au cours des deux dernières
années, Cyo Netgroup a vu le paysage lillois
des prestataires Internet se condenser (notamment avec
la disparition de la Web agency Internence). Pour l'année
prochaine, elle affiche un certain optimisme. "Nous
voyons de nouveaux projets importants dans l'industrie
mais aussi des modèles start-up", commente
Laurent Evain. Seule différence, reconnaît-il
: la notion de retour sur investissement a une toute
autre ampleur aujourd'hui....
|