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Le spim, spam sur messagerie instantanée, fait son apparition
Si peu de personnes sont encore touchées par ces spams sur messagerie instantanée, le spim est annoncé comme un nouveau fléau. Le Radicati Group table sur 1,2 milliard de spims pour 2004, trois fois plus qu'en 2003.   (01/04/2004)
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Le Spam ne joue pas la partie des "pourriels" en solo. Son cousin, le Spim, commence lui aussi à faire des ravages. Nouvelle variante du message non sollicité, il opère sur les outils de messagerie instantanée (IM). Le Spim contient généralement un lien vers le site que le spimmer veut "promouvoir". Il utilise des failles dans les services d'IM ou profite de la naïveté des utilisateurs pour leur "voler" leur liste de contacts et les "spimmer" à leur tour. De la même façon que le spam est souvent à caractère sexuel, 70 % des spims sont des messages à caractère pornographique. Un rapport du cabinet d'études américain Radicati Group estime à 1,2 milliard le nombre de spims appelés à être diffusés en 2004. Un véritable boom, puisque c'est trois fois plus que les 400 millions envoyés en 2003.

Cette augmentation serait due en partie à la généralisation de l'utilisation des messageries instantanées en entreprise et à un accroissement rapide des listes de noms des messageries instantanées. Ainsi, d'après une étude conduite par l'institut Ferris Research, l'utilisation des messageries instantanées aurait progressé de 130 % en entreprise entre 2002 et 2003 et encore de 85 % entre 2003 et 2004. Le nombre d'utilisateurs est ainsi passé de dix millions en 2002 à vingt-trois millions en 2003. Pour cette année, Ferris Research estime que le marché atteindra quarante-trois millions d'utilisateurs. Il prévoit un accroissement annuel du marché de 79 % d'ici à 2007, jusqu'à 182 millions d'utilisateurs en 2007.

Le bureau d'études IDC expliquait déjà l'an dernier que le phénomène plaçait les entreprises en situation de vulnérabilité, menaçant leur système de sécurité informatique, remettant en question la confidentialité des données ou les exposant plus facilement aux virus. Car, contrairement aux spams, que certains logiciels peuvent filtrer, aucun moyen efficace n'existe aujourd'hui pour lutter contre les spims, souvent issus de comptes "jetables". Seule échappatoire : l'utilisateur peut constituer une liste d'amis identifiés, qui évitera la réception de ces messages parasites.

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Les 1,2 milliard de spims ne sont rien comparés aux 35 milliards de spams attendus pour 2004. D'ailleurs, une étude réalisée par le cabinet de recherche Osterman Research révèle que le problème reste encore limité. 70 % des utilisateurs de messageries instantanées en entreprise ne reçoivent aucun spims. Et si 18 % en reçoivent un ou deux par semaine, seuls 7 % des utilisateurs en reçoivent plus de cinq. Les préoccupations se situent plutôt sur le rythme d'accélération du phénomène. Selon des estimations, les spims devraient progresser trois fois plus vite que les spams cette année.

 
 
Rédaction JDN
 
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