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LE NET |
Figaroscope.fr réfléchit à de l'accès premium plus fidélisant |
Après une opération découverte gratuite courronnée de succès au premier trimestre, le guide culturel en ligne du Figaro envisage de dépasser la vision du micro-paiement pour des formules plus fidélisantes.
(28/04/2004) |
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LeFigaroscope.fr a lancé une opération séduction
au cours du premier trimestre 2004. Alors que la déclinaison
Internet du guide des sorties culturelles du groupe Figaro est
exploitée en mode premium depuis ses débuts en
novembre 2002, les internautes ont pu consulter gracieusement le service
entre janvier et mi-avril. Une sorte de teasing pour convaincre les internautes hésitants.
A l'issue de cette opération promotionnelle, Richard
Soundirarassou, responsable des sites Internet Le Figaro Etudiant
et du Figaroscope, estime que les résultats sont satisfaisants : au lieu des 500 abonnements mensuels enregistrés traditionnellement,
le service en ligne a recensé 3.000 inscriptions par
mois au cours de la "fenêtre ouverte Web". Le
retour au premium étant survenu le 15 avril, il est encore
trop tôt pour connaître le retour en terme de taux
de conversion gratuit/payant.
Depuis
son lancement (cf article
du 19/11/02), le service "city guide Internet"
du Figaro a adopté la solution de micro-paiement AlloPass
éditée par Frog Planète. Chaque mois, les
internautes doivent procéder à une ré-inscription
par Audiotel (1,68 euro l'appel) pour accéder au Figaroscope.fr.
Un système qui atteint ses limites à partir du
moment où l'on souhaite entrer dans une logique de fidélisation
des clients. "Nous réfléchissons avec notre partenaire AlloPass
à d'autres modes d'abonnements pour de plus longues périodes
: au trimestre voire à l'année", explique Richard Soundirarassou.
Pour le volet développements Web et hébergement
du site, le Figaroscope s'appuie sur SDV Plurimédia,
un prestataire rattaché à la galaxie de la famille
Hersant, qui était encore récemment le principal
propriétaire du groupe de presse.
La déclinaison Internet du Figaroscope affiche une audience
de 80.000 visites et 500.000 pages vues par mois (source Cyber-eStat).
Il fait l'objet d'une réactualisation chaque mercredi
en début d'après-midi après la sortie en
kiosque du modèle papier (distribué à 210.000
exemplaires chaque semaine en supplément avec le quotidien
du jour). "Un léger décalage pour éviter
un effet la cannibalisation entre supports", argue Richard Soundirarassou.
En guise d'animations événementielles, LeFigaroscope.fr
propose souvent des invitations pour assister à des manifestations
culturelles.
Pour sa promotion, LeFigaroscope.fr s'appuie sur le journal
papier mais aussi sur les autres sites Internet du groupe Socpresse
comme ceux du pôle L'Express-L'Expansion. Un partenariat
a également été scellé avec Lycos
France/CaraMail.
Le premium constitue la troisième source de revenus du site,
derrière les commissions obtenues via l'exploitation
de la billeterie en ligne Carrefour Spectacles et la publicité
en ligne. La commercialisation des espaces publicitaires est gérée par la régie du groupe L'Express-L'Expansion. Quant aux
revenus issus des déclinaisons mobiles sur l'i-Mode de
Bouygues Télécom et sur le kiosque GPRS/Wap Orange
Gallery, ils restent marginaux pour le moment. "Nous allons
avoir un résultat honnête en termes de chiffre d'affaires cette
année. Nous devrions atteindre la rentabilité l'année prochaine.",
rapporte Richard Soundirarassou en guise de commentaires sur
les résultats financiers. |
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