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Sitôt sorti de l'opération Wanadoo, France Telecom
a publié ses résultats du premier trimestre
2004. Le chiffre d'affaires de l'ensemble, 11,5 milliards
d'euros, "au-delà des attentes du marché"
selon son président Thierry Breton, a augmenté
de 0,6 % par rapport au premier trimestre 2003. Confirmant
la poursuite du projet "TOP", pour l'amélioration des
performances opérationnelles, le résultat d'exploitation
ressort à 2,55 milliards d'euros, en hausse de 16,3%
en données historiques.
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Résultats
trimestriels de France Telecom
(en millions d'euros)
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T1
2004
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%
du CA
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T1
2003
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Evolution
historique
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Chiffre
d'affaires total
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11
447
|
-
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11 376
|
+ 0,6 %
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dont
Orange
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4
678
|
40,87 %
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4 255
|
+ 9,9 %
|
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Wanadoo
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636
|
5,56 %
|
567
|
+ 12,2 %
|
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dont
accès, portails, e-merchant
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455
|
3,98 %
|
393
|
+ 15,7 %
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Annuaires
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184
|
1,61
%
|
175
|
+ 4,9 %
|
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Fixe,
distribution, réseaux et opérateurs
|
5
409
|
47,25 %
|
5 449
|
- 0,7 %
|
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Equant
|
563
|
4,92 %
|
685
|
- 17,8 %
|
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TP
Group
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963
|
8,41 %
|
1 070
|
- 10,0 %
|
|
Autres
international
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327
|
2,86 %
|
435
|
- 24,8 %
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Source
: France Telecom, avril 2004
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Cette progression est essentiellement due aux activités
d'Orange (+9,9 %) et de Wanadoo (+ 12,2 %), en France,
comme à l'international, qui compensent aussi le recul
des activités d'Equant (- 17,8 %) et de la branche
"Fixe, distribution, réseaux et opérateurs"
(- 0,7 %). "Une baisse qui a d'ailleurs tendance
à se stabiliser, selon Michel Combes, le directeur
financier du groupe, grâce au développement de
nouveaux services à valeur ajoutée et à
la non-augmentation des tarifs d'accès". La forte
progression de l'ADSL a également contribué
à résorber la baisse de la téléphonie
fixe ; le chiffre d'affaires a en effet augmenté de
50 % sur un an, passant de 157 millions d'euros début
2003 à 239 millions d'euros au premier trimestre 2004.
A l'international,
l'activité est globalement en baisse (- 24,8 %,
à 327 millions d'euros). Même TP Group, la filiale
polonaise, a vu son chiffre d'affaires diminuer de 10 %,
à 963 millions d'euros, malgré une croissance
des branches mobile (+ 17,2 %) et Internet (+ 6,1 %).
Orange, qui représente à elle seule
près de 41 % du chiffre d'affaires du groupe voit
sa base d'abonnés augmenter de 11,5 % en comparaison
avec le premier trimestre 2003. L'opérateur mobile compte aujourd'hui plus
de 50 millions de clients, qui consomment et rapportent plus à
la société (382 euros par an et par client)
qu'il y a un an. Le chiffre d'affaires du segment mobile a
progressé de 9,9 % par rapport à début
2003, à 4,7 milliards d'euros. La stratégie
de France Telecom reste orientée vers cette augmentation
en valeur des clients sur les deux principaux marchés
que sont la France et l'Angleterre.
Du côté de Wanadoo,
qui représente 5,56 % de l'activité de
France Telecom, le nombre de clients est désormais
de plus de 9,3 milions, soit 416 000 abonnés européens
de plus par rapport au trimestre précédent,
gagnés avec l'amélioration de l'offre accès
large bande. Le chiffre d'affaires trimestriel de 636 millions
d'euros, en hausse de 12,2 %, est mené par le
segment Accès, portails et e-merchant (+ 15,7 %)
et l'activité Annuaires (+ 11,9 %).
Equant,
pour sa part, est moins à la fête : le chiffre
d'affaires du "fournisseur de solutions de communications globales"
est en baisse de 17,8 % (4,2 % en pro forma) à
704 millions de dollars (590 millions d'euros). Pour Barbara
Dalibard, sa responsable, outre le fort impact du taux de
change euro/dollar sur les chiffres, la dure concurrence,
la pression sur les prix et la perte de clients dans l'activité
Réseaux sont les principales raisons de ce recul des
affaires.
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Eté 2004 :
fusion de Wanadoo et cotation de Pages Jaunes
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A l'occasion de la présentation des résultats,
Thierry Breton a annoncé deux nouvelles : la
mise en Bourse de moins de 45,57 % du capital
de Pages Jaunes (valorisée 3,950 milliards
d'euros) avant la fin du mois de juillet prochain
; et la décision du conseil d'administration
de procéder à la fusion immédiate
de Wanadoo dans le pôle Home, après "le
succès de l'opération Wanadoo auprès
des petits actionnaires".
La fusion de Wanadoo permet à France Telecom
de payer aux actionnaires les 1,8 milliard d'euros
en titres et non en cash. L'opération implique
donc une augmentation de capital par émission
de 65 millions d'actions dans un premier temps, puis
de 25 à 30 millions d'actions. Elle aura cependant
un effet de dilution qui va diminuer la participation
de l'Etat dans le capital de 53,2 % à
52,5 %, et exceptionnellement à 49,8 %.
Mais cette éventualité de privatisation
du groupe reste une hypothèse à faible
probabilité selon Thierry Breton et son directeur
financier. La fusion devrait être achevée
mi-juillet après l'approbation définitive
de l'assemblée générale.
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Dossier 