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La qualité des communications téléphoniques sur mobile s'est quelque peu érodée en 2003/2004. Telle est la principale conclusion de la dernière édition de l'enquête réalisée par l'ART (Autorité de Régulation des Télécommunications) sur la qualité de service des réseaux mobiles. Sur les 3.000 communications téléphoniques mobiles passées par les enquêteurs de l'ART dans les grandes agglomérations françaises, 95,3 % étaient de qualité correcte. S'il reste satisfaisant, ce résultat est toutefois en baisse de 2 % par rapport à 2002. Cette altération de la qualité des communications dans les grandes villes, en particulier dans les voitures (baisse de 3 %) et à l'intérieur des habitations (en baisse de 3,2 %), est principalement due à la forte densité du trafic sur les réseaux.
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Taux de communications abouties, maintenues deux minutes
et de qualité correcte, dans les grandes agglomérations
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2002
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2003 / 2004
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Orange
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SFR
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Bouygues
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Tous
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Orange
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SFR
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Bouygues
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En voiture
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97,0 %
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97,0 %
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97,0 %
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94,0 %
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<
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>
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=
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Piéton extérieur
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97,0 %
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98,0 %
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98,5 %
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98,0 %
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=
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=
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=
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Piéton intérieur
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97,5 %
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97,5 %
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96,5 %
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94,0 %
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=
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>
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<
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Trains de banlieu
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81,0 %
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83,0 %
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81,0 %
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74,0 %
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=
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=
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=
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TGV
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79,0 %
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85,0 %
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61,0 %
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60,0 %
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<<
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>>
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<<
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Autoroutes
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-
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-
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-
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89,0 %
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=
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>
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<
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'<<' : taux très inférieur à la moyenne des trois opéraeurs
'>>' : taux très supérieur à la moyenne des trois opérateurs
'<' : taux inférieur à la moyenne des trois opérateurs
'>' : taux supérieur à la moyenne des trois opérateurs
'=' : taux voisin de la moyenne des trois opérateurs |
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Source : ART, 2004
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L'autorité appelle toutefois à comparer, avec prudence, les résultats obtenus sur la période 2003/2004 avec ceux relevés en 2002. La dernière enquête, d'une durée de six mois contre six semaines auparavant, accuse en effet un durcissement des critères d'évaluation qui touche plus particulièrement les mesures effectuées dans les trains de banlieue et dans les TGV. En moins de deux ans, le taux de communications de qualité correcte enregistré dans les trains de banlieue est ainsi tombé de 82 % à 74 %. Dans les TGV, il a chuté de 75 % à 60 %.
Autre nouveauté, les résultats ne sont plus présentés séparément et en détail pour chaque opérateur. Dorénavant, l'ART publie, pour chaque critère, la moyenne des trois opérateurs. La position de chacun d'eux est ensuite indiquée de manière qualitative : voisin de la valeur de référence (la moyenne), très supérieur, supérieur, très inférieur, inférieur. Le taux de communication de qualité obtenu par exemple sur les réseaux d'Orange et de Bouygues, dans les TGV, apparait très inférieur à la valeur de référence, tandis que les résultats de SFR; pour le même critère, sont eux très supérieurs à la moyenne.
C'est également la première année que des mesures sont effectuées dans des agglomérations de 20.000 à 50.000 habitants. Toutefois, seuls 16 % d'entre elles étaient représentées.
En revanche, l'autorité de régulation n'a pas encore étendu son enquête annuelle aux 3.000 communes, peu ou pas couvertes par la téléphonie mobile. Une lacune en passe d'être réglée puisque le 13 juillet dernier l'ART, l'Etat, l'association des maires de France, l'assemblée des départements de France, Orange, SFR et Bouygues ont entériné la deuxième phase du plan de couverture des zones blanches. Cet accord prévoit le financement par les trois opérateurs mobiles de l'extension de la couverture mobile aux communes non couvertes, soit 934 sites.
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