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 Dossier  ADSL |
En ligne avec les prévisions. Tel est le constat global qui émane des résultats semestriels de l'opérateur historique. France Télécom affiche un résultat d'exploitation en hausse de 13,5 % à 5,3 milliards d'euros sur le premier semestre 2004. Son bénéfice net chute cependant à 1,1 milliard d'euros au lieu de 2,5 milliards au premier semestre 2003, période durant laquelle le groupe a bénéficié d'un gain fiscal exceptionnel d'un peu plus de 3 milliards d'euros.
Le groupe a réalisé sur le premier semestre un chiffre d'affaires global de 23,18 milliards d'euros, soit 4,2 % de mieux que l'année précédente. France Télécom a ainsi confirmé son objectif de croissance de son chiffre d'affaires qu'il fixe entre 3 et 5 % sur l'année. De plus, France Télécom affiche un résultat d'exploitation en hausse dans toutes ses activités, exception faite d'Equant.
Son endettement atteint désormais 48 milliards d'euros soit 4 milliards de plus que sur la même période l'année dernière. Selon Michel Combes, directeur financier du groupe, "l'évolution de la dette est quasi stable si l'on se réfère aux règles comptables appliquées l'années dernière puisque nous consolidons dans la dette nos engagements hors bilan", a-t-il déclaré lors de la conférence de presse qui s'est tenue mardi 27 juillet au matin.
Ces résultats, en ligne avec les objectifs du groupe donc, sont principalement à mettre au crédit des activités mobiles et Internet du groupe. Orange voit ainsi son résultat opérationnel grimper de 16 % à 2,4 milliards d'euros, soit un peu moins de la moitié du résultat opérationnel du groupe. Sur le premier semestre, l'opérateur mobile a connu une hausse de 11,5 % de ses abonnés en France et à l'étranger.
De son côté, Wanadoo a accru son résultat d'exploitation de 22,23 % à 94 millions d'euros pour un chiffre d'affaires global de 1,36 milliard d'euros. Malgré ces bons résultats, le FAI perd dans le même temps des parts de marché, notamment dans l'ADSL. Wanadoo vient ainsi de passer sous la barre symbolique des 50 % de part de marché ADSL au profit d'opérateurs alternatifs ou de FAI qui pratiquent des politiques commerciales très agressives. Et Olivier Sichel PDG de Wanadoo, ne voit pas la tendance s'inverser. "Notre objectif est de finir l'année avec une part de marché comprise entre 45 et 50 %", a-t-il affirmé lors de la conférence de presse. En outre, Wanadoo revendique 40 % du marché du bas débit, et observe un "fort taux de conversion vers des offres ADSL."
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Concernant l'avis définitif de l'ART sur la baisse des offres de gros dîtes option 5, Olivier Sichel a déclaré que la décision que prendrait le gouvernement d'avaliser ou non ces nouveaux tarifs "ne remettent pas en cause la baisse des tarifs de Wanadoo pour la rentrée". Cependant, il n'a pas voulu préciser l'ampleur de la baisse évoquée par Thierry Breton, notamment la baisse de 5 euros, à 34,90 euros, pour les offres de 2 Mbit/s.
Peu après ces déclarations, le gouvernement, par le biais du ministère de l'Industrie, a autorisé une baisse des tarifs de l'accès à l'internet à haut débit. Le tarif mensuel du 2 Mbit/s est fixé à 20 euros contre 25 euros, celui du 1 Mbit/s à 18 euros contre 20 euros antérieurement.
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