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ECOMMERCE |
CineSnap vise le million de DVD loués fin septembre |
Lancé il y a près de deux ans sur le modèle de Netflix, le site de location de DVD en ligne a atteint l'équilibre financier. Ses prochains challenges, l'élargissement de l'offre et le recrutement massif de clients.
(06/08/2004) |
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Créé il y a deux ans, le site de location en ligne de DVD CineSnap
continue son développement. Avec 5.000 DVD en catalogue contre
1.500 à ses débuts, il a significativement amélioré son offre
et revendique aujourd'hui près de 2.000 clients par mois.
Selon Christophe Dalla-Riva, cofondateur de CineSnap, "le service
devrait atteindre la barre du million de films loués fin septembre.
Nous comptons gagner 2.000 nouveaux clients par mois grâce
à de nouveaux partenariats avec des sites d'audience,
notamment avec Allociné". Ce qui revient à une
moyenne de 8 DVD par client et par mois.
Lancé en février 2002 grâce à un amorçage en capital d'un million
d'euros, la société a atteint l'équilibre en fin d'année dernière.
Sur le modèle de Netflix au Etats-Unis, CineSnap propose un
forfait permettant de louer jusqu'à trois DVD en même
temps. Livré par la Poste, l'abonné peut, une fois qu'il a renvoyé
son DVD, en louer un autre, et ce autant de fois qu'il le désire.
"De cette manière, on peut louer le même DVD cinq fois le même
mois", explique Christophe Dalla-Riva.
" C'est un métier où il faut fidéliser ses clients
pour être rentable, ajoute-t-il. Nous ne gagnons pas d'argent
sur le premier forfait à 14,90 euros par mois pour un film,
explique-t-il. Mais notre taux de churn (Ndlr : perte d'abonné
au profit d'un concurrent) est de seulement 8%. Et nous
voulons encore l'améliorer."
Contrairement à un vidéo club, l'offre d'un loueur sur Internet
n'est pas limitée physiquement. Un des principaux attraits de
ce genre de service est donc de pouvoir proposer un vaste choix
de films.
Mais l'accès aux bas de catalogues des éditeurs n'est pas simple.
"Nous pouvons exploiter l'intégralité des catalogues de Warner,
Paramount et MK2. Mais beaucoup de majors refusent de nous accorder
les droits à la location des films de leurs catalogues. Par
contre, nous avons toutes les nouveautés" explique Christophe
Dalla-Riva. Une problématique inverse des vendeurs de
musique en téléchargement qui, eux, aimeraient
pouvoir vendre plus de nouveautés.
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