La régie publicitaire indépendante
Directive Multimédia, qui mise sur la qualité de ses
outils techniques pour faire sa place sur le marché,
vient de sortir une nouvelle version de son serveur de bannières.
Véritable plate-forme interactive, ce serveur permet
aux annonceurs de diffuser leurs campagnes publicitaires sur
le réseau d'affiliés de Directive Multimédia, constitué
de plus de 3.000 sites. Dans sa nouvelle version, le taux de
transformation et le taux de CPM
de chaque bannière peuvent être suivis en temps
réel, offrant aux annonceurs, tout comme aux sites affiliés,
la possibilité de remplacer ou de retirer une bannière
jugée peu efficace.
La nouvelle plate-forme de la régie publicitaire permet
également aux annonceurs de suivre en même temps
les résultats de plusieurs campagnes, fonctionnalité
qui intéresse plus particulièrement les agences
média, lesquelles sont amenées à gérer
les bannières de plusieurs clients. "Les agences
réclamaient la mutualisation pour avoir une vue d'ensemble
du traffic généré par notre réseau
d'affiliés", explique Jean-Marc Margoni, PDG de
Directive Multimédia.
De la même
façon, les affiliés de la régie publicitaire
qui disposent de plusieurs sites peuvent dorénavant les
regrouper sous un même compte afin de cumuler les revenus
générés par chaque site et atteindre plus
rapidement le seuil à partir duquel ils sont effectivement
rémunérés. Directive Multimédia
compte aujourd'hui plus de 600 affiliés actifs, à
qui elle rétrocède une partie de son chiffre d'affaires.
La régie publicitaire touche entre 30 % et 50 %
des revenus générés par les campagnes.
Son modèle économique, tourné vers la
technologie, lui a très vite assuré la rentabilité.
"Notre chiffre d'affaires est en constante progression
depuis la reprise du marché, ajoute Jean-Marc Margoni.
Il dépasse maintenant les 80.000 euros par mois."
Sur la plate-forme de Directive Multimédia, qui diffuse
près de 100 millions de bannières par mois, 45
campagnes sont actuellement en cours, dont celles de Bienmanger.com
et d'Intercasino. Mais pour renforcer son développement,
la régie publicitaire s'appuie également sur d'autres
activités. Elle fournit notamment sa technologie à
d'autres régies dont elle n'a pas souhaité communiquer
l'identité. Directive Multimédia n'échappe
donc pas au vent de diversification qui souffle, en ce moment,
sur l'ensemble du secteur des régies externes (lire
l'article
du 30/06/2004). |