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Il y a débits et débits. Ceux affichés sur les offres commerciales et les débits réels. Sur l'accès ADSL notamment, la qualité de l'accès peut-être inférieure aux débits annoncés. Cela peut être du à la mauvaise qualité de la ligne téléphonique ou bien à l'atténuation du débit en fonction de la distance du répartiteur téléphonique.
Une des principales qualités de l'accès de Free est d'avoir toujours proposé un débit supérieur à celui annoncé dans ses offres. L'opérateur est plutôt généreux en bande passante mise à disposition de ses abonnés, et ce, depuis sa première offre ADSL dégroupée. A l'époque, en septembre 2002, Free mettait déjà à disposition un accès 1.024 kbit/s aux souscripteurs de l'offre 512 kbit/s.
Un an plus tard, les abonnés à la Freebox ont vu leurs débits exploser, atteignant les 5,5 Mbit/s, en préparation au lancement de son service de chaînes de télévision. Free a pourtant communiqué sur un accès de "seulement" 4 Mbit/s, puis de 5 Mbit/s quand ses concurrents ont commencé à approcher ces niveaux de débits dans leurs offres.
Depuis la rentrée, Free communique sur un débit Freebox de 6 Mbit/s, toujours à 29,99 euros par mois. Mais, fidèle à ses habitudes, Free offre encore plus à ses abonnés. Depuis le début du mois, les abonnés Freebox peuvent débrider leur ligne. Le résultat est impressionnant : jusqu'à 10 Mbit/s en réception et 800 kbit/s en émission. Ces débits ATM convertis en TCP/IP sont le maximum permis par l'ADSL de première génération. Concrètement, les abonnés dégroupés de Free peuvent potentiellement bénéficier d'un accès de 8 Mbit/s en débit réel...
Seulement, le débridage total, surnommé "mode patate" par l'opérateur, peut engendrer des pertes de paquets, surtout si la ligne est loin du répartiteur. Free donne donc la possibilité à ses abonnés de choisir eux-mêmes leur mode de débridage, selon la qualité de la ligne de chacun. Quatre modes de débridage sont à disposition des abonnés. Pour le moment, ces services sont accessibles à Paris, le détail du déploiement n'a pas encore été dévoilé par Free.
Promu à 6Mbit/s, l'accès dégroupé de Free peut donc pourtant atteindre des débits quasi équivalents à ceux du FAI Fastweb en Italie avec ses offres sur fibre optique. Free n'a pas fini de surprendre. Pas même France Télécom qui a répliqué en annoncant "offrir dès cette année le débit maximum permis par l'ADSL partout en France". L'opérateur historique en profite pour rappeler qu'il déploiera l'ADSL 2 l'année prochaine sur ses réseaux. Une nouvelle génération de la technologie ADSL qui offrira des accès de 16 Mbit/s par ligne. Encore restera-t-il à trouver quoi faire de ces débits.
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