(Contrairement à ce que nous avions écrit à l'origine, le prestataire technique de l'émission "On en peut pas plaire à tout le monde" n'est pas Ipercast, mais Cellcast. Article modifié le 09/09/04 à 15:00) Pour grappiller quelques points d'audiences au journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut sur TF1, France 2 innove en proposant de l'interactivité aux téléspectateurs du journal de 13 heures.
La chaîne propose ainsi à son public d'envoyer des questions par SMS ou par mail afin de participer aux débats organisés à la fin de chaque journal. Le nouveau présentateur, Christophe Hondelatte, qui succède à Daniel Bilalian, reprend alors quelques questions qui lui arrivent en direct, sur un écran, et les pose à ses invités. Durant le débat, un bandeau déroulant en bas de l'image diffuse des messages qui ont été modérés par la rédaction en chef. Les télespectateurs ont envoyés 1.700 SMS et 441 mails le premier jour.
France 2 n'en est pas à son premier coup d'essai. La chaîne avait déjà testé ce service interactif à l'occasion de la soirée électorale des européennes de juin dernier. France Télévision a aussi expérimenté ce système avec l'émission "On ne peut pas plaire à tout le monde", dont la société Cellcast est le prestataire technique.
S'il est évidemment trop tôt pour tirer des conclusions, les premiers résultats paraissent toutefois mitigés. L'effet de curiosité attendu par la chaîne avec la nouvelle formule intégrant ce service interactif n'est pas encore au rendez-vous. Le 13 heures reste ainsi sous la barre des 20 % de part de marché alors que TF1 en réalise toujours plus de 50 %. Lundi, le journal télévisé de la première chaîne réunissait 6,4 millions de téléspectateurs, soit près de trois fois plus que le journal de France 2 ce même jour.
Jean-Michel Laveissiere, PDG d'Ipercast, fournisseur de solutions multicanales, souligne que "le profil des utilisateurs de ces services est plutôt jeune, ce qui ne correspond pas aux tranches d'âges présentes devant leur petit écran à ce moment de la journée." Un autre risque est que le bandeau déroulant brouille l'attention des téléspectateurs ou les induise en erreur, leur laissant croire de prime abord qu'il s'agit d'un bandeau diffusant des informations flash. |
Dossier 
