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Le marché des télécommunications en France a cru de 4,6% sur le premier trimestre de cette année par rapport à la période correspondante de 2003. Il se monte à 8,86 milliards d'euros, contre 8,47 l'année dernière. Ces chiffres viennent d'être publiés par l'Autorité de régulation des télécommunications (ART), dans le cadre de son observatoire trimestriel du marché des services de télécommunications.
Première constatation, le marché de la téléphonie fixe continue de s'éroder. Il perd 4,3% d'une année sur l'autre pour atteindre 3,26 milliards d'euros sur la période, alors qu'il flirtait avec les 4 milliards en 2000. Le marché du fixe continue à souffrir du développement de la téléphonie mobile, les offres de VoIP n'étant pas encore suffisamment généralisées pour concourir sensiblement à sa baisse.
La taille du marché de la téléphonie mobile est, pour le deuxième trimestre consécutif, plus importante que celui du fixe avec un chiffre d'affaires de 3,57 milliards d'euros. La téléphonie mobile maintient une croissance à 2 chiffres de 14,3 %.
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Le marché des télécommunications en France
(en millions d'euros)
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Q1 2003
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Q1 2004
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Variation
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Téléphonie fixe
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3.409
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3.262
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-4,3 %
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Internet*
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320
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417
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+ 30,3 %
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Téléphonie mobile
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3.124
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3.571
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+ 14,3 %
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Autres
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1.623
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1.616
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- 0,46 %
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Total
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8.476
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8.865
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+ 4,6 %
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* Non compris les FAI ne détenants pas de licences (ex : Wanadoo, AOL, Club Internet...)
Source : ART, 2004
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Le marché de l'Internet observé par l'ART est lui aussi en forte hausse. Il croît de 30,3% pour atteindre 417 millions d'euros. Ce chiffre n'est cependant pas représentatif de la taille réelle du marché. En effet, il ne prend pas en compte les FAI qui ne détiennent pas de licences d'opérateurs en télécommunications, dont, principalement, Wanadoo, AOL et Club Internet. Néanmoins, il montre la bonne santé du secteur et notamment de l'ADSL.
Dans un autre observatoire, l'ART évaluait récemment le marché de l'Internet à 594 millions d'euros pour le 1er trimestre 2004, dont 62 % pour le haut débit, ce qui correspond à plus de 2 milliards d'euros en tendance annuelle.
La part du trafic Internet bas débit a chuté elle de 9,3% entre le premier trimestre 2003 et cette année. Cette inflexion du marché s'observe aussi sur le marché de l'interconnexion Internet qui voit grimper la vente d'accès sur réseaux ATM, destinés aux abonnés ADSL.
Plus en détail, le nombre de lignes dégroupées se développe à vitesse grand V. A la fin du premier trimestre, 477.843 lignes étaient dégroupées, dont 5.489 totalement. Des chiffres qui ont, depuis, continué à croître en flèche puisque au 1er juillet 730 720 lignes avaient été dégroupées, dont 717.654 en partie et 13.066 en total. Et les offres de rentrée des opérateurs FAI qui multiplient les offres dégroupées en promouvant la VoIP vont encore accélérer le mouvement.
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