 |
|
|
| |
| LE NET |
| Jérôme Mercier : "Yahoo est déterminé à investir dans sa filiale européenne" |
| L'ancien directeur marketing de Egg France rejoint la direction de Yahoo Europe. Son objectif: développer l'audience du portail en Europe.
(15/11/2004) |
|
Décidément, l'entrée de Kelkoo dans le giron de Yahoo n'en finit pas de faire tourner les têtes. Après Pierre Chappaz et Dominique Vidal, anciens dirigeants du site de comparaison de prix, c'est au tour de Jérôme Mercier de rejoindre Yahoo Europe en tant que vice-président Marketing. Transfuge de Egg France, Jérôme Mercier avait lui aussi participé à la création de Kelkoo entre 1999 et 2001. Son rôle aujourd'hui : piloter la stratégie marketing du portail européen.
JDN. Quelle va être votre mission au sein du service marketing de Yahoo Europe ?
Jérôme Mercier. C'est très simple : développer l'audience sur l'ensemble des sites européens de Yahoo. Notre budget marketing est basé sur des objectifs d'audience et de revenus. Une mission rendue plus aisée par la richesse et la variété des produits disponibles sur Yahoo. Je ne peux pas aujourd'hui vous donner des objectifs chiffrés. Pour le moment, je suis dans une phase d'observation de la position de Yahoo sur les différents portails européens. Une chose est certaine, Yahoo est déterminé à investir dans sa filiale européenne.
Comment entendez-vous piloter la stratégie marketing de Yahoo Europe ? Quels nouveaux outils allez-vous mettre en place ?
Ce que Yahoo attend de la direction marketing, c'est de mieux coordonner les initiatives européennes en cohérence avec les stratégies locales et globales, c'est-à-dire de mieux coordonner les investissements au niveau de chaque pays et donc de mieux maîtriser l'augmentation des investissements marketing. L'objectif est de développer des outils statistiques qui vont nous permettre de suivre du début à la fin, de tracker l'ensemble de nos actions de marketing en ligne. Ceci dans le but d'avoir une vison précise du retour sur investissement.
Quelle analyse faites-vous de l'échec de la banque en ligne Egg ?
Après coup, je pense que cela a été une expérience très positive. Egg était une très belle aventure, même si elle a été très mal menée dès le départ. J'ai rejoint Egg en 2003, lors du changement de direction de la banque, dans le but de la remettre sur pied. Malheureusement, nous n'avons pas reçu le soutien nécessaire de la part de l'actionnaire principal [l'assureur britannique Prudential, qui détient 79% du capital de Egg, ndlr], qui exigeait des retours sur investissements à court terme. Je suis persuadé que nous aurions pu relancer Egg en France, si nous avions eu plus de temps et de liberté d'action.
|
|
|
|
|
|
|
Dossier 