|
| | Sommaire Le Net | |
Achatpublic.com
lève 3,3 millions d'euros | Le
site dédié à la dématérialisation des marchés publics boucle son premier tour
de table auprès de ses actionnaires fondateurs afin de consolider ses fonds propres.
Objectif : atteindre la rentabilité en 2006.
(10/06/2005) |
|
La société anonyme Achatpublic.com,
qui exploite le site éponyme d'informations et de services dédié à la dématérialisation
des marchés publics, a bouclé le 3 juin dernier une première levée de fonds de
3,3 millions d'euros afin de consolider ses fonds propres et d'envisager de futurs
développements. L'augmentation du capital a été souscrite en numéraire
par quatre des cinq actionnaires fondateurs de l'entreprise : la Caisse des
dépôts et consignations (dont la participation au capital de la société est portée
de 30,39 à 32,44 %), France Télécom à travers sa filiale Cogecom (qui passe
de 17,10 à 20,79 %), le Groupe Moniteur (de 11,06 à 19,59 %) et Dexia
Crédit Local (de 11,06 à 11,81 %). L'Union des groupements d'achats publics
(UGAP), cinquième actionnaire de la société, n'a pas participé à cette augmentation
de capital (et passe de 30,39 à 15,38 %). Au terme de ce tour de table, le
capital de l'entreprise, qui était en majorité détenu par des investisseurs publics
(pour 60,78 %), est désormais principalement détenu par des actionnaires
privés (pour 52,18 %).
"Le succès de cette levée de fonds témoigne de la confiance
des actionnaires de la société dans la croissance et la pérennité de son activité",
estime Thierry Lajoie, président du directoire d'Achatpublic.com. Créée en 2003,
Achatpublic.com revendique aujourd'hui la place de leader dans le secteur de la
dématérialisation des procédures de passation des marchés publics, acquise grâce
à un portefeuille clients composé de 1.600 personnes publiques - dont l'Etat
pour lequel elle opère le site Marche-publics.gouv.fr. Entre 4.000 à 5.000 appels
d'offres sont accessibles en permanence en ligne aux entreprises. Un total de
40.000 cahiers des charges a été téléchargé
depuis le 1er janvier 2005. "Tous les indicateurs montrent que le succès
est au rendez-vous", se félicite Thierry Lajoie. En 2004, la société a réalisé
un chiffre d'affaires comptable de 31.000 euros, pour une perte hors charges exceptionnelles
de 3 millions d'euros. Toutefois, "le cadre législatif obligeant les organismes
publics à être en mesure de recevoir des offres par voie électronique n'est entré
en vigueur qu'au 1er janvier 2005, souligne le président du directoire d'Achatpublic.com.
C'est pourquoi le chiffre d'affaires réalisé n'est pas représentatif de notre
activité. Il faut prendre en compte le chiffre d'affaires prévisionnel des commandes
reçues qui s'est élevé à fin 2004 à plus de trois millions d'euros." Achatpublic.com
table sur un chiffre d'affaires comptable de plus de deux millions d'euros cette
année, ce qui lui permet d'envisager la rentabilité à fin 2006. Dans
la perspective de ses premiers bénéfices, la société a donc souhaité consolider
ses fonds propres. "Le marché des solutions de dématérialisation des marchés publics
est encore très concurrentiel en France, avec plus de 70 acteurs de taille et
de renommée variables. Achatpublic.com domine le marché avec une part de estimée
à 30 % environ. Mais cela ne nous donne aucun droit, juste le devoir d'être
toujours plus innovant et performant", confie Thierry Lajoie. Cette levée de fonds
doit permettre à la société de mener à bien trois grands chantiers : optimiser
le service rendu à ses clients via l'introduction de nouveaux outils sur la salle
de marché ; promouvoir la réponse électronique auprès des entreprises, encore
trop frileuses (moins de 3 % des entreprises ayant téléchargé un cahier des charges
sur Achatpublic.com ont répondu en ligne) ; et introduire de nouveaux services
tels que des guides et systèmes dynamiques de conseil à la dématérialisation des
marchés. Enfin, Achatpublic.com n'exclut pas de s'étendre à d'autres pays européens,
le cadre législatif des marchés publics étant l'un des domaines de compétence
exclusif de l'Union européenne, donc applicable uniformément à l'ensemble des
25 Etats membres. | | |