ANALYSE
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Comment se ventile la rémunération des 30 principaux patrons des sociétés high tech
Quels sont les salaires des patrons des entreprises high tech française cotées ? La moyenne s'établit à 120.000 avec une fourchette se situant entre 50.000 et 330.000 euros bruts.   (09/10/2006)
La publication obligatoire de la rémunération des mandataires sociaux des groupes cotés en bourse a nourri bien des polémiques ces derniers mois, car elle a fait apparaître des écarts importants entre les rémunérations de certains grands capitaines d'industrie et le commun des mortels, fut-il PDG d'une PME. Mais qu'en est-il des salaires des patrons des entreprises high tech françaises côtées aujourd'hui en bourse ? Pour le savoir, le JDN a consulté les documents financiers (prospectus d'introduction en bourse, rapports annuels, documents de base) de 28 sociétés cotées pour déterminer la rémunération de 30 dirigeants (lire la méthodologie). Les principaux points saillants.

  A VOIR EGALEMENT    

     Le diaporama des salaires des patron du Web


Premier constat : si les taux de croissance des entreprises high tech françaises peuvent apparaître insolents au regard de ceux enregistrés dans l'économie traditionnelle, les salaires de leurs dirigeants apparaissent quant à eux plus que raisonnables. Le salaire fixe moyen, calculé sur la base des rémunérations de 30 d'entre eux, ressort en effet à 120.000 euros brut annuel. Soit une fourchette très basse par rapport aux revenus des patrons des sociétés françaises du secteur logiciels et services.

Des écarts existent toutefois entre les rémunérations. Mais là aussi, ils sont raisonnables. Une fois écartées les personnes qui ne perçoivent pas de salaire (soit deux personnes), la plus haute rémunération (334.000 euros brut annuel fixe) est six fois plus élevée que la plus basse (54.000 euros annuel brut).

Il est vrai que ces chiffres ne tiennent pas compte des rémunérations variables. Mais là encore, cette pratique est loin d'être généralisée. Sur un panel de 30 dirigeants, seuls 14 ont perçu de tels émoluments en 2004 ou 2005, soit moins de la moitié de l'effectif. Certaines d'entre elles peuvent toutefois être conséquentes. C'est le cas de Vincent Taupin, PDG de Boursorama, qui multiplie par cinq son salaire fixe grâce à sa rémunération variable.

Quant aux avantages en nature, ils sont encore plus rares et, lorsqu'ils existent, ils sont relativement faibles. Enfin, force est de constater que très peu de dirigeants d'entreprises high tech reçoivent des dividendes. Au total, seuls trois d'entre eux perçoivent ce type de revenus additionnels.

Méthodologie

Pour établir notre classement, nous avons passé au crible les prospectus d'introduction en bourse, rapports annuels et documents de base de 28 sociétés cotées du secteur des nouvelles technologies. Les rémunérations des dirigeants cités comprennent la part fixe (brute), la part variable (brute) et les avantages en nature (bruts). Elles ne tiennent pas compte des plans de stock-options et des éventuels jetons de présence. La grande majorité des rémunérations concernent l'année 2005, certaines l'année 2004 et certaines (pour les sociétés dont l'année fiscale ne correspond pas à l'année civile) à la période 2004-2005.

Rédaction JDN & JDN Solutions Sommaire Le Net
 
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