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Mobile |
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| Les opérateurs mobiles rappellent leur impact économique |
| Après leur condamnation pour entente, les opérateurs mobiles français font cause commune pour publier un rapport évoquant leur poids dans l'économie française.
(22/03/2007) |
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Condamnés pour entente illicite, les trois opérateurs mobiles français réagissent en publiant une étude commandée aux instituts Idate et Coe-Rexode qui brosse un portrait favorable de leur activité, ainsi que celle des MVNO, sur les 15 dernières années. Ce rapport se fait l'écho d'une publication de l'Observatoire Mondial des Systèmes de Communication (OMSYC) qui positionne les opérateurs français parmi les plus performants d'Europe.
L'étude de l'Idate et Coe-Rexode insiste sur le développement rapide du secteur de la téléphonie mobile qui a vu le nombre de ses utilisateurs passer de 500.000 en 1992 à 51,7 millions début 2007. Il emploi désormais 95.000 personnes. Avec 10 milliards d'euros de valeur ajoutée cumulée en 2005, le secteur constituerait une contribution à l'économie française "supérieure à celle de l'aéronautique civil". L'étude place le secteur de la téléphonie mobile comme l'un des premiers investisseurs en France avec un total de 30 milliards d'euros sur 15 ans à fin 2006.
L'étude indique que le secteur est en phase de mutation avec un chiffre d'affaires stable en 2006 (+1.4 %) opposé à une croissance moyenne de 10,6 % par an entre 2000 et 2005. Le marché a également vu l'arrivée de nombreux acteurs - MVNO et licences de marque, soit une trentaine aujourd'hui- qui ont grignoté 5,7 % de parts de marché en moins de deux ans.
L'OMSYC indique pour sa part que le budget téléphone des français n'augmente plus, restant stable à 1,5 % du PIB. Le rapport positionne tous les opérateurs français dans le top 10 européen, SFR en tête en 3ème place devant Orange, 6ème et Bouygues Telecom 7ème. Ces bons résultats sont liés à un indicateur de performance commerciale et financière incluant des critères tels que le niveau des tarifs, le taux de pénétration ou encore la rentabilité, point faible des opérateurs français vis-à-vis de leurs concurrents européens.
L'étude de l'Idate et et Coe-Rexode signale d'ailleurs que le prix moyen des appels à la minute a baissé de 26 % entre 2002 et 2006, ce qui les situeraient dans la fourchette basse des tarifs mobiles européens. La demande aurait donc réagit avec une forte élasticité à cette baisse puisque l'usage des mobiles augmentait de 37 % dans le même temps à 157 minutes par mois en 2006. |
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