DB2
(IBM),
Oracle9i (Oracle),
SQL Server (Microsoft),
Sybase ASE (Sybase),
etc. Aux côtés des éditeurs de solutions propriétaires,
le terrain de l'Open Source - dans lequel nous considérons
les logiciels libres, mais aussi tout autre outil dont le code est
ouvert - a lui aussi largement investi le créneau des
bases de données. Parmi
les projets qu'il fédère dans ce domaine, on compte
principalement les initiatives MySQL et PostgreSQL. De l'avis de
la plupart des experts, il s'agirait en effet des deux bases de
données Open Source les plus utilisées au monde. Dans
le panorama proposé ici, nous distinguerons les applications
XML des outils relationnels, catégorie dans laquelle entrent
ces deux poids lourds.
Les
bases de données relationnelles
Petit rappel : les bases de données relationnelles, qu'elles
soient Open Source ou non, s'appuient traditionnellement sur un
système de gestion de base de données (SGBD) pour
organiser les éléments d'information (fichiers, textes,
images, etc.) au sein d'une structure de tables liées entre
elles. Une galaxie de contenus qu'elles rendent accessibles depuis
des applications clientes par le biais de langages de requêtes
- exécutées via des interfaces (telles que ODBC et
JDBC). Pour l'heure, le vocabulaire le plus employé pour
l'interrogation de bases de données demeure le langage SQL
(pour Structured Query language).
Les bases de données XML
Certaines
communautés Open Source se sont lancées dans des projets
de bases de données XML natives. Cette catégorie d'outils
qui est bâtie autour d'un référentiel de contenu
décrit et structuré en XML (via des DTD ou des schémas
XML principalement) est accessible grâce à des requêtes
dans ce même format - qui tirent parti de vocabulaires spécifiques
tels que XQuery et XPath. On note cependant qu'à l'instar
de l'univers propriétaire les applications Open Source ne
sont pas légion sur ce segment.
Base
de données relationnelles
|
Solutions
|
Recommandations
|
MySQL |
Relativement
simple en termes fonctionnels, MySQL n'en reste pas moins une
base de données forte d'une capacité de montée
en charge particulièrement performante. Elle est recommandée
pour le support d'applications tolérant les pannes, tels
que des sites Web ou des bases de contacts par exemple. |
PostgreSQL |
Protection des données et des référentiels, gestion
de l'intégrité des opérations, programmation
de procédures stockées, etc. Ces outils possèdent plusieurs
fonctions que MySQL réalise moins bien ou pas du tout.
Des éléments supplémentaires qui leur permettent de supporter
plus facilement des applications industrielles nécessitant une
structure et des procédures métier plus complexes. A la différence
de MySQL, PostgreSQL, SAPDB et Interbase exigent néanmoins
un travail d'optimisation important. |
SAP DB
(SAP) |
Interbase
(Borland)
|
Base
de données XML
|
eXist |
Ces
solutions qui permettent de structurer des données au
format XML supportent divers modes de requêtes dans ce
langage : Xpath, XML:DB ainsi que SOAP pour la gestion
des Web Services. |
Apache
Xindice |
PostgreSQL : la rolls des bases de données Open Source
"PostgreSQL se situe au
niveau d'applications propriétaires comme Oracle9i ou DB2, insiste
David Barth, responsable du pôle infrastructure de la société de
services Idealx.
Il est vrai que cet outil n'intègre pas de manière native certaines
fonctions proposées par ces bases de données relationnelles :
la reconstitution de liaisons père/fils en cas de cassure dans une
structure hiérarchique par exemple. Et David Barth de préciser :
la création de procédures stockées permet néanmoins de palier ce
manque". Une fonction qui assure également le lancement d'actions
en chaîne, en vue notamment de faciliter les mises à jour - ce qui
se révèle particulièrement intéressant pour gérer une prise de commandes
par exemple.
Au delà de ces quelques limites,
PostgreSQL avancerait cependant de
nombreux avantages. Directement intégré à certaines
distributions (comme Debian ou Red Hat), il offrirait en particulier
un mode d'installation relativement aisé à mettre
en oeuvre. Ses capacités de lecture et d'indexation le placerait
en outre au même niveau que les outils propriétaires
cités ci-dessus. Dernier point fort souvent évoqué :
la performance de son système d'exécution de procédures
stockées. "Celui-ci facilite grandement les migrations
en provenance d'autres bases" conclut-on chez Idealx.
SAPDB et Interbase :
un couple plus jeune
A la différence de PostgreSQL, SAP DB et Interbase
ont débarqué plus récemment dans le monde
des codes Open Source. Le premier a été lancé
il y a un peu plus d'un an par SAP
en vue d'offrir une alternative aux bases de données
propriétaires. Quant au projet Interbase, il est l'initiative
de Borland.
"Techniquement, ces deux applications semblent assez comparables
à PostgreSQL, commente David Barth. Elles demeurent malgré
tout encore assez peu utilisées dans l'univers Open Source,
ce qui constitue leur faiblesse". |
|