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L'Italie, championne tarifaire du dégroupage total

Focus France 
Tarifs du dégroupage en Europe
(octobre 2005, prix mensuel de location d'une ligne en euros)
Pays Dégroupage partiel Dégroupage total
Allemagne
2,3 10,7
Autriche
5,5 10,9
Belgique
1,6 11,6
Danemark
4,5 9,0
Espagne
3,0 11,4
Finlande
5,6 11,2
France
1,8 9,5
Grèce
4,1 8,1
Irlande
7,5 14,7
Italie
2,8 8,3
Pays-Bas
1,9 9,6
Portugal
3,0 9,7
Royaume-Uni
1,9 9,8
Suède
5,4 11,3
Moyenne UE 15
2,81 9,99
Source : Commission européenne in Focus "Dégroupage en Europe", IDATE, mai 2006
En l'absence de concurrence sur les infrastructures, le rôle de la régulation a pour objectif d'éliminer le goulet d'étranglement que constitue l'accès à la boucle locale en l'ouvrant à la concurrence. Les autorités de régulation nationales ont fixé les tarifs du dégroupage en utilisant différents modèles de coût. De manière générale, les tarifs du dégroupage ont baissé au cours des dernières années, ce qui a joué un rôle clé dans l'essor du dégroupage, permettant à des opérateurs alternatifs qui utilisaient des offres de revente ou de bitstream de migrer vers du dégroupage.

La structure tarifaire relative du dégroupage total et de l'accès partagé exerce en effet une forte influence sur les stratégies des opérateurs alternatifs. Ainsi, en France et aux Pays-Bas, qui affichent les tarifs de location les plus faibles en Europe pour l'accès partagé, les opérateurs alternatifs ont d'abord fortement investi dans le dégroupage partiel avant de se tourner plus récemment vers le dégroupage total. A l'inverse, en Italie où le tarif du dégroupage total est le plus faible en Europe, les opérateurs alternatifs ont investi essentiellement dans le dégroupage total.
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