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Pénétration
du dégroupage en Europe
(nombre de lignes dégroupées DSL en pourcentage du nombre
de lignes DSL) |
Pays |
Fin
2002 |
Fin
2005 |
Suède
|
1,8 % |
31,3 % |
France
|
0,5 % |
30,0 % |
Norvège
|
27,8 % |
28,8 % |
Pays-Bas
|
8,8 % |
28,2 % |
Allemagne
|
5,3 % |
23,3 % |
Finlande
|
17,8 % |
20,6 % |
Danemark
|
18,0 % |
16,7 % |
Autriche
|
3,1 % |
15,3 % |
Italie
|
5,8 % |
11,8 % |
Portugal
|
0,1 % |
10,9 % |
Espagne
|
0,0 % |
11,2 % |
Grèce
|
2,7 % |
4,0 % |
Royaume-Uni
|
0,3 % |
2,9 % |
Irlande
|
0,0 % |
2,5 % |
Belgique
|
0,7% |
2,0 % |
Moyenne
|
4,4 % |
17,8 % |
Source
: Focus "Dégroupage en Europe", IDATE,
mai 2006 |
La boucle locale de cuivre, qui
raccorde l'abonné au central de l'opérateur télécoms, n'est
plus seulement utilisée pour les communications téléphoniques,
mais également pour des services d'accès Internet, de voix
ou de télévision sur IP. Depuis 2000, un règlement de l'Union
européenne impose aux opérateurs historiques l'obligation
d'accès des opérateurs alternatifs à la boucle locale. Cette
option, appelée dégroupage de la boucle locale, permet aux
opérateurs alternatifs de gérer de bout en bout le réseau
qui les relie à leurs clients et de proposer des offres différenciées
de celles de l'opérateur historique. Le dégroupage a été mis
en uvre dans la majorité des pays européens à partir de 2000-2001.
Cinq ans
plus tard, alors que la Commission européenne travaille actuellement
à la révision du cadre réglementaire du marché des communications
électroniques, l'heure est au bilan. Chiffres-clés, tendances,
impacts, perspectives : une étude publiée par l'IDATE
(Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe)
dresse un état des lieux.
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