Cyril
Zimmermann
(PDG de Hi-Media)
|
JDNet.
Que pensez-vous des frémissements
de reprise annoncés par les analystes et les médias
américains ?
Cyril Zimmermann. Ce frémissement était
attendu suite à la forte récession qu'a connue le marché
des médias en 2001. Il est encore un peu timide, mais
nous sommes confiants sur les trimestres qui viennent.
Concrètement,
les premiers effets se sont-ils fait sentir dans votre
activité?
Il y
a un effet psychologique positif non négligeable car
le marché publicitaire est un marché "nerveux" et il
surréagit à toute orientation macroéconomique ou à tout
événement exogène positif ou négatif. Cela dit,
si cette ambiance plus optimiste se traduit par une
activité plus forte en terme de proposition, d'appels
d'offres, etc... cela ne se traduit que faiblement voire
pas du tout dans le chiffre d'affaires au premier trimestre.
Les effets plus concrets viendront au second semestre
certainement.
Comment
comptez-vous profiter de ce début de reprise : recrutement,
développement de nouveaux services ou simplement capitalisation
sur la situation actuelle ?
Le développement de nouveaux
services a été renforcé chez Hi-Media pendant la phase
de récession afin de pouvoir rebondir plus vite et plus
haut dès que la reprise reviendrait. Dès lors, après
dix-huit mois assez difficiles, nous essaierons désormais
de capitaliser avant tout sur nos développements déjà
effectués. Cela ne nous empêchera pas d'investir
ou de nous développer plus rapidement sur certains crénaux
essentiels ou pour nos clients les plus importants.
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