Henri
H. Tcheng
(Associé en charge des Télécom, Média et
Utilities,
Business Consulting,
Andersen)
|
JDNet.
Que pensez-vous des frémissements
de reprise annoncés par les analystes et les médias
américains?
Henri H. Tcheng. La consommation des ménages
semble extrêmement forte et annonce effectivement
une reprise globale. En revanche, il nous apparaît que
les entreprises américaines sont beaucoup plus dans
l'expectative.
Concrètement,
les premiers effets se sont-ils fait sentir dans votre
activité ?
En ce
qui concerne l'activité Business Consulting d'Andersen
en France, nos prises de commandes en mars ont été les
plus fortes des huit derniers mois. On peut y voir un
paradoxe, car l'"environnement médiatique"
de notre marque (le contrecoup de l'affaire Enron,
NDLR) n'est pas favorable. Mais nos clients sont
fidèles et de nouveaux grands projets nous sont confiés.
Les honoraires des consultants étant étroitement corrélés
à l'investissement des entreprises, il semble que ceci
confirme réellement la reprise en France.
Comment
comptez-vous profiter de ce début de reprise : recrutement,
développement de nouveaux services ou simplement capitalisation
sur la situation actuelle ?
En
savoir plus
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En accélérant la croissance
de notre activité et en améliorant sa rentabilité, l'ensemble
du secteur du conseil ayant pas mal souffert des derniers
trimestres. Chez Business Consulting, et à la différence
de nombreux concurrents, nous avons délibérément choisi
d'éviter le "downsizing", car cette année a été
l'année de la consolidation après le doublement de notre
taille (de 400 à 800 consultants) après rapprochement
avec les consultants de PriceWaterhouse, fin septembre
2001. Prochainement, des annonces d'évolution de Business
Consulting confirmeront notre positionnement d'acteur
majeur du conseil stratégique et opérationnel.
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