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25/04/2007

Nedstat veut se renforcer en France grâce à la vidéo

La société néerlandaise de mesure d'audience se donne 2 ans pour doubler son chiffre d'affaires en France, en partie grâce à son nouvel outil d'analyse des flux audio et vidéo.
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Avec un chiffre d'affaires supérieur à 15 millions d'euros en Europe en 2006 et plus de 140 employés, Nedstat est un acteur important de la mesure d'audience qui reste malgré tout relativement discret en France au regard de concurrents tels que Médiamétrie ou Weborama. La société, basée aux Pays-Bas dispose d'une filiale française depuis 2000 à laquelle elle souhaite cependant donner un coup d'accélérateur.

"Il y avait jusqu'alors un manque de communication sur nos produits et services", justifie Jean-Marc Merazian, nouveau directeur général en charge du développement de la filiale française. Les outils d'analyses proposés par Nedstat, labellisés notamment par l'OJD, reposent sur une interface Ajax et des descriptifs temps réel du trafic Internet. "Des solutions intégrables en moins de 5 jours", précise Jean-Marc Merazian.

Les objectifs sont clairs : Nedstat entend doubler son chiffre d'affaires d'ici 2 ans pour atteindre 2 millions d'euros hors taxes. "Nous talonnons aujourd'hui Omniture en terme de chiffre d'affaires et de parts de marché", estime d'ailleurs Jean-Marc Merazian. Pour y parvenir, Nedstat entend capitaliser sur sa clientèle actuelle en lui proposant plus de prestations de conseil avec comme finalité d'accroître le panier moyen par client. Renault, Danone, la Sacem ou encore Europcar composent son portefeuille de clients français.

Le développement de la filiale française se fera aussi sur un mode plus offensif. "Nous voulons prendre des parts de marché en nous ouvrant à de nouveaux médias grâce à notre outil de mesure des flux Stream Sense", déclare Jean-Marc Merazian. Cette application lancée en France depuis quelques jours permet de récolter des informations sur l'audience des médias audio et vidéo.


La VoD, les podcasts mais aussi la TV IP sont concernés. L'outil permet par exemple aux annonceurs et diffuseurs de contenus d'analyser la durée de lecture des médias mais aussi de comptabiliser le nombre de clics réalisés sur des pubs vidéo. Un marché d'avenir, au regard de la percée de la vidéo en ligne, sur lequel Médiamétrie c'est d'ailleurs déjà positionné.

 
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"Nous espérons prendre plus de 50 % des parts de ce marché", précise Jean-Marc Merazian. Aucunes négociations n'ont pour le moment été engagées avec les fournisseurs d'accès à Internet. Des sites à fort trafic vidéo tels que Dailymotion et Vpod.tv feront eux aussi l'objet d'attentions particulières.



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