Actualité
 
23/05/2007

Allociné se lance dans la VoD gratuite

Le site lance mercredi un test de VoD gratuite financée grâce à la publicité. Sa plate-forme, qui proposera dans un premier temps uniquement des dessins animés, devrait être enrichie en cas de réussite.
  Envoyer Imprimer  

 
En savoir plus
 
 
 

Du 23 mai au 30 juin prochain, Allociné lance un test de VoD gratuite financée exclusivement par la publicité. Pour la première fois en France, un site d'envergure va s'essayer à la VoD gratuite en s'appuyant sur un catalogue de producteurs de programmes de télévision. En effet, Allociné s'est associé pour l'occasion à Zoolookids, une société rassemblant les droits VoD de producteurs de dessins animés français à l'origine de, par exemple, Spirou, Titeuf, Cédric, Petit Ours brun, Didou, Boulle et Bill, Lucky Luke… En tout, Zoolookids dispose de près de 1.000 heures de programmes destinés aux enfants.

 

Pour ce test, Allociné proposera un épisode de Lucky Luke, Kid Paddle, Oggy et les Cafards et Didou, visant les 4 à 10 ans. Chacun d'entre eux sera précédé d'une publicité de 12 secondes. Selon Grégoire Lassalle, directeur général, "le CPM de ces publicités est supérieur à celui des vidéos classiques, entre 8 et 10 euros, puisque le public sera ciblé". La publicité étant intégrée dans un player spécifique, les annonceurs auront aussi la possibilité de sponsoriser les programmes en habillant les players à leurs couleurs.

 

Pour Allociné, un test réussi se chiffrerait à 500.000 vidéos vues en un mois. Il permettrait à la fois de démontrer qu'une offre VoD rémunérée par la publicité constitue une alternative au piratage, ainsi qu'un modèle rentable tant pour le diffuseur que les ayants droit. Le modèle en question est basé sur un partage des revenus entre le site et les ayants droit, ces derniers touchant près de la moitié des recettes, Allociné prenant en charge les coûts de diffusion.

 

 
En savoir plus
 
 
 

En cas de succès, le partenariat entre Allociné et Zoolookids sera reconduit. Pour le site, il s'agira alors de démarcher d'autres ayants droit. Notamment des sociétés regroupant des catalogues de programmes VoD, comme Le meilleur du cinéma français, une société de gestion de droits détenue à parité par près de cinquante producteurs et distributeurs de films d'auteurs (lire l'article : Internet à la rescousse du cinéma indépendant, du 18/04/07). "Notre métier n'est pas d'aller négocier les droits directement auprès des studios américains, mais si un producteur vient nous voir pour faire des tests, on le fera", affirme Grégoire Lassalle.


Sommaire Le Net Envoyer Imprimer Haut de page

Sondage

La Commission Européenne aurait-elle raison d'obliger les navigateurs à bloquer les cookies par défaut

Tous les sondages