En déployant cette campagne centrée sur son widget, UPS a voulu justement travailler son image, tout en proposant un service. Une idée doublement osée : d'une part, parce que la cible d'UPS ratisse très large : tout le monde est susceptible d'envoyer des colis, et les utilisateurs du widget ne sont pas les plus gros clients d'UPS, pour lesquels l'entreprise met à disposition d'autres outils plus perfectionnés ; la campagne devait donc toucher le grand public, en centrant son message sur un terme tout de même assez technique. D'autre part parce que, pour toucher ce public large, il fallait recourir aux médias offline, ce qui rendait la compréhension du message encore plus incertaine.
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Les publicités UPS dans le métro
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Cependant, UPS et son agence McCann Erickson souhaitaient avant tout fonder leur campagne sur l'innovation, et crédibiliser le message de l'entreprise sur des supports "issus de la technologie". En effet, UPS investit chaque année un milliard de dollars dans le développement de ses technologies, crée de plus en plus de services sur Internet. C'est ainsi que la campagne pour le widget UPS a été déclinée en presse, en affichage et sur Internet, les trois médias représentant chacun environ un tiers du budget d'achat de la campagne.
La campagne a démarré mi-septembre et se poursuivra jusqu'à la fin de l'année selon les médias. Si l'on excepte une campagne de communication locale liée au lancement d'un nouvel avion sur Marseille (UPS constitue la huitième flotte aérienne mondiale) cette année, c'est la seule action de la marque en 2007. Elle a été déclinée sur trois pays : France, Allemagne, Angleterre.
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Si les créations sont les mêmes dans tous les pays, les résultats se sont avérés différents. La France, avec 250.000 visites sur le mini-site, est jusqu'à présent le pays qui recense le plus grand nombre de visites, mais le moins de téléchargements : le widget a été téléchargé un peu plus de 25.000 fois à la date du 20 novembre. C'est en Angleterre que le nombre de téléchargements est pour l'instant le plus élevé. L'un dans l'autre, Gilles Depoutot s'estime "très content" des résultats. Le mini-site devrait perdurer, les retours des utilisateurs font état d'une grande simplicité au niveau de la perception du service, et le buzz sur les blogs suite à la campagne est positif.
