"Un caractère vindicatif",
"une forte propension à l'agressivité", "susceptible et rancunier", "une passion
insatiable pour l'accumulation de richesses", "une peur panique de perdre
ce qu'il possède"... Ces réjouissants traits de caractère sont issus d'une note
interne des services secrets russes, publiée en 2003 par Les Echos. Une note qui
décrit alors le milliardaire Mikhaïl Fridman, patron de l'influent groupe Alfa.
Influent parce que propriétaire de nombreux établissements, dont l'importante
banque Alfa, Alfa Capital, le pétrolier Tyumen Oil, plusieurs entreprises de matériaux
de construction, de transformation alimentaire et de la première chaîne de supermarchés
du pays. Le groupe Alfa est considéré comme le plus important conglomérat russe
privé, et a des velléités d'investissements dans les télécoms européens. Mikhaïl
Fridman, lui, comme souvent chez les oligarques, traîne une odeur de poudre :
les médias internationaux évoquent des liens avec la mafia russe.
Mikhaïl Fridman, 42 ans
Nationalité : Russe
Fortune (mars 2007) : 12,6 milliards $
Rang : 45e fortune mondiale
|