Journal du Net > Economie  Untitled Document > Les putschs spectaculaires du capitalisme français
Antoine Zacharias, ancien président de Vinci Photo © Vinci
Antoine Zacharias avait toutes les raisons de quitter Vinci sous les vivas. Il partira en juin 2006 sous la contrainte, victime de sa propre manipulation. Six mois plus tôt, le "patriarche" prend du recul. A 67 ans, il confie la direction du groupe à son dauphin, Xavier Huillard, mais conserve la présidence. Très vite, les relations entre les deux dirigeants se détériorent. Après s'être assuré du soutien de la majorité du conseil, Zacharias décide de débarquer Huillard. Or, rien ne se passe comme prévu. Huillard se défend. Quatre jours avant le conseil, il envoie une lettre aux administrateurs dans laquelle il dresse le portrait d'un Zacharias cumulant les primes. Résultat : le jour J, c'est Zacharias qui doit démissionner. Huillard, lui, est confirmé. Yves-Thibaut de Siguy hérite de la présidence laissée vacante.
Untitled Document

Philippe Bourguignon Club Med

Georges Plassat Groupe André Bernard Arnault Carrefour Claude Bébéar Vivendi Antoine Zacharias Vinci Jacques Lenormand MMA Stephane Treppoz Sarenza
JDN Economie Envoyer | Imprimer Haut de page