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Estimations Photo ©
Aker Yards / Journal du Net |
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La construction navale
française se heurte depuis deux décennies à la concurrence des pays asiatiques
qui concentrent aujourd'hui près des trois quarts de la production mondiale. Grâce
à une main d'uvre moins coûteuse et à des aides gouvernementales, ils proposent
leurs bateaux à des prix inégalables. Du coup, la construction navale française
ne peut enrayer sa chute, même si la Commission européenne autorise encore le
recours aux aides publiques. Ces aides sont consenties pour les navires porte-conteneurs,
pétroliers, chimiques et méthaniers. Mais aucunes sur les bateaux de croisières. |