André Daguin, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie
est autant un habitué des phrases choc et de l'intimidation que des promesses
non tenues. Des méthodes contestables qui lui permettent cependant d'obtenir presque
à coup sûr les résultats attendus.
En échange d'une TVA à 5,5% dans la restauration bloquée par Bruxelles, les
restaurateurs ont ainsi bénéficié de 500 millions d'euros d'allégements fiscaux,
sans pour autant réaliser la totalité des embauches promises. Sa menace d'un
vote frontiste faite au conseiller de Jacques Chirac Jérôme Monod à la veille
des régionales de 2004 a été efficace.
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